Programmé au Nelson Mandela Stadium, le quart de finale de Coupe d’Algérie entre l’Entente de Sétif, une des légendes de cette épreuve populaire depuis l’indépendance, et le Mouloudia d’El Bayadh, a tenu en haleine ceux présents au stade et ceux en face de leur petit écran. Sur les gradins, il y avait des milliers de supporters sétifiens comparés à ceux d’El Bayadh. Les ‘’tifos’’ illustrés par les Sétifiens résumaient toute l’histoire en titres et gloires que garde fièrement le club dans ses armoires.
En cours de partie, ils avaient porté à bras le corps leurs joueurs. En fin de partie, ils furent terriblement déçus par l’issue de la partie. Pour eux, c’était un énorme contraste, où ils furent amèrement contrariés par cette élimination inattendue au vu du potentiel et du vécu de l’Entente considérée comme un spécialiste de l’épreuve. Pour revenir au match, il fut disputé, plein de suspens, d’indécision et d’émotion.
Mis à part l’entame qui fut à l’avantage des Cavaliers d’El Bayadh, car il n’y a pas eu de round d’observation, les hommes de Nabil El Kouki ont repris le dessus pour voir après une attaque sétifienne contre la défense des protégés de Lotfi Amrouche. Ni Salah Bouchama, ni Eduwo, ni encore moins Chikhi n’ont pu tromper la vigilance du portier Abdelkader Salhi.
Il faut reconnaitre quand-même que les coéquipiers du capitaine Chahrour jouaient le temps et attendaient patiemment les Sétifiens. Ils ont accepté de subir en attendant de porter le coup de grâce au moment voulu. C’était lors des prolongations. En effet, à la 100’ de jeu, un contre meurtrier classique à trois à une touche de balle.
Explication : la récupération du ballon de derrière, donné au milieu du terrain lequel fut orienté vers l’aile droite après le débordement du vis-à-vis, le centre vers la surface de réparation où se trouvait le remplaçant Aïssa Boudechicha idéalement bien placé qui attendait patiemment le service. Un contrôle du pied droit et tir sec du gauche vers le coin droit du but de Bousseder.
C’est le but. Dans le camp des Cavaliers d’El Baydh, il fallait défendre farouchement cet avantage précieux par le gardien Salhi, expérimenté et rusé, allait tout faire pour sauvegarder cet avantage précieux qui allait les propulser parmi le carré d’as des demi-finales de la Coupe d’Algérie pour la première fois de leur histoire.
Pour l’Entente de Sétif, avec cette élimination de la Coupe d’Algérie, c’est désormais un (autre) objectif qui part en fumée en considération aux moyens colossaux garantis par le groupe Sonelgaz en termes de logistique, prise en charge des salaires, primes et autres moyens de récupération et de transport, en plus d’un staff technique étoffé sous la conduite de Nabil El Kouki, ramené de Tunisie. Par ailleurs, en dépit de l’importance d’une qualification parmi le carré d’as, saluons la sportivité qui a régné entre les joueurs des deux équipes avec beaucoup de gestes fair-play de part et d’autre.