Décidément, les ennemis de l’équipe nationale de football ne désarment pas. Rivés à un passé et des hommes que l’histoire a refoulés, des bipèdes ont enclenché une violente et haineuse campagne contre la sélection nationale et le sélectionneur Vladimir Petkovic, dont le seul tort est d’avoir remplacé son prédécesseur et remis à flot la sélection.
Le parcours de cette dernière dans les éliminatoires de la CAN-2025 et la Coupe du monde 2026 a exacerbé leur haine. Profitant des espaces médiatiques qui leur sont offerts, ils se sont érigés en pourfendeurs de l’équipe nationale version Petkovic.
A l’occasion des deux dernières sorties, victorieuses, des Verts face au Botswana (3-1) et le Mozambique (5-1), ils ont radoté sur «le non-respect du jeûne par quelques joueurs au Botswana» et précisé que les conditions dans lesquelles s’est joué le match (horaire, humidité, état de la pelouse...) «étaient normales». Cela pue la mauvaise foi.
D’ici et d’ailleurs, avec le même fil à la patte, des déclarations et commentaires lunaires ont été tenus sur la production de la sélection et le management du sélectionneur. Aveuglés par leur haine, ils ont aligné tous les prétextes imaginaires pour rabaisser l'équipe nationale. Toute honte bue, ils restent accrochés à leurs fantasmes qui ont terminé leur course dans la poubelle de l’histoire.
La roue a tourné dans le bon sens. Les tartuffes ont fini par être démasqués. La Fédération, version Walid Sadi, s’est redressée. Aujourd’hui, sa voix porte dans le concert continental. L’Algérie a récupéré sa place au Comex de la CAF, en attendant d’autres challenges qu’elle relèvera contrairement à ceux qui ont échoué, avec la régularité d’une montre suisse, aux échéances électorales à la CAF.
Vladimir Petkovic est à la hauteur de sa mission. Ses pauvres pourfendeurs, véritables apôtres de la rente douce dans le football, avancent une chose et son contraire. Ils devraient se faire oublier et disparaître à jamais de la sphère du ballon. Normalement, leur fin a sonné le 29 mars 2022 à l’issue de l’humiliation que les Lions indomptables ont fait subir aux Verts un soir de printemps à Blida.
Cette tâche noire ne sera jamais oubliée, surtout après la fameuse blague du siècle qui a un titre «Match à rejouer». Jusqu'à aujourd'hui, certains attendent que la FIFA prononce la phrase magique «Match à rejouer». Peut-être qu'elle le fera dans 96 heures (1er avril prochain). Qui sait ? Le passé récent fait partie du mauvais segment du football algérien. Tout comme le «dossier lourd», les «preuves matérielles de corruption», le «retour du Messie» qu'ils croient être possible.