A présent que le sélectionneur national Djamel Belmadi a confirmé sa décision de rester à la tête des Verts, place désormais à la préparation des futures échéances, dont les deux premières sorties officielles, comptant pour la CAN-2023 dès la fin du mois de mai.
L’Algérie accueillera à l’occasion l’Ouganda, à Oran, avant d’aller affronter quelques jours après la Tanzanie, à Dar Es Salam. Mais pour préparer l’avenir, le technicien algérien a annoncé qu’il comptait mettre sur pied une nouvelle stratégie, en déclarant notamment : «C’est vrai que l’envie, l’ambition sont importants, mais il faudra d’abord une stratégie. On a eu le temps de penser à la stratégie qu’on va mettre en place. On doit insuffler un nouveau souffle au groupe, créer une nouvelle dynamique».
Cela suppose de ne pas tout remettre en question, insiste Belmadi, qui précise que le groupe actuel a toujours des ressources. Il poursuit en annonçant : «On est dans la perpétuelle réflexion de rendre ce groupe encore plus performant». Et cela suppose l’entame du changement dans le groupe qu’il a aujourd’hui sous la main afin de retrouver le statut qui sied le mieux à la sélection nationale.
Djamel Belmadi a confirmé, lors de l’entretien accordé à FAF TV, qu’il comptait apporter des changements dans le groupe. «On se remet en question et on place notre travail en centre de nos priorités. L’effectif va évoluer. On est dans la perpétuelle idée de voir comment être toujours plus fort». Il n’a pas hésité d’ailleurs à lancer un appel en direction des joueurs, notamment remplaçants et aussi les nouveaux à suivre l’exemple des «anciens», qui ont fini, par le passé, à se faire une place dans le groupe. «Les différents joueurs qui vont nous rejoindre devront évoluer avec le même état d’esprit que les Belaïli, Bounedjah, Benlamri, Bennacer. C’est-à-dire aller prendre des places dans cette équipe nationale et montrer qu’ils sont au niveau pour faire de grande choses».
BELMADI A TOUJOURS UNE DENT CONTRE GASSAMA
Le coach national Djamel Belmadi n’est pas prêt à passer l’éponge sur l’arbitrage du Gambien Bakary Gassama qui avait officié le dernier match Algérie – Cameroun, joué au stade Mustapha Tchaker de Blida. «Il y a eu deux hommes dans ce match : le premier Gassama et le deuxième Onana. Il y a lors de ce match des buts annulés et des penalties non sifflés. On ne laissera plus jamais un arbitre venir et mettre à mal un pays. Je suis obligé de dire que je n’ai pas du tout aimé, le lendemain, voir cet arbitre, confortablement installé à l’aéroport d’Alger dans les salons, devant un café et un mille-feuilles. J’ai vidé mon sac contre cet arbitre, je l’ai encore croisé en Turquie après, et je lui ai redit la même chose, je lui ai dit qui il était. Je n’ai pas aimé que nous puissions accepter ce genre de choses. Nous, quand on va dans ces pays, on n’a pas ces traitements de faveur».
Le premier responsable des Verts a, par ailleurs, brossé un tableau sur l’arbitrage africain en affirmant : «Je n’ai pas peur des mots, on est à l’âge préhistorique au niveau arbitrage, au niveau des conditions de jeu, même si ça s’améliore au niveau des infrastructures. Voulu ou pas voulu? Est-ce que certains y trouvent leur intérêt dans cette CAF, peut-être dans cette FIFA pour que l’arbitrage n’évolue pas ! Je n’en sais rien, en tout cas, c’est un constat, c’est un fait. Celui qui veut venir en parler avec moi, qu’il vienne et on parle concrètement de ce qu’il se passe et on analyse concrètement ce qu’il se passe plutôt que de sortir des belles phrases.»