Enseignement supérieur : Plaidoyer pour une réforme des œuvres universitaires

26/12/2023 mis à jour: 01:50
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Les responsables du secteur ont insisté sur la nécessité d’opter pour une gestion à caractère économique des œuvres universitaires - Photo : B. Souhil

Lors du Conseil des ministres du 5 février dernier, le chef de l’Etat avait notamment insisté sur la nécessité d’inclure une «révision qualitative et quantitative» du système des œuvres universitaires dans le cadre de l’application du processus de réforme du secteur de l’enseignement supérieur.

Des acteurs et des responsables du secteur de l’enseignement supérieur ont plaidé, dimanche à Alger, en faveur d’une réforme des œuvres universitaires, en passant d’une gestion administrative à une méthode économique.

Cet appel a lancé lors d’une journée d’étude sur «La réforme des œuvres universitaires», organisée par le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) à l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediène (USTHB) à Alger. 

Lors de cette journée supervisée par le président du CSJ, Mustapha Hidaoui, qui était accompagné du secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhakim Bentelis, et du recteur de l’USTHB, Djamel Eddine Akratche, ils ont insisté sur la nécessité «d’opter pour une gestion à caractère économique des œuvres universitaires pour atteindre les objectifs escomptés de cette réforme».

Selon eux, le changement du mode de gestion est à même d’«améliorer la qualité des prestations fournies et de garantir l’indépendance de l’administration et de la prise de décision». Cette journée d’étude a été organisée  la veille de la tenue de l’assemblée générale du  CSJ, qui verra l’annonce «des résultats des études réalisées au cours de cette année au profit des jeunes», a fait savoir le président du CSJ.

«La vie estudiantine est devenue désormais la préoccupation majeure du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», a relevé, pour sa part, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, assurant que «les réalisations accomplies jusqu’à présent, notamment en matière de numérisation au niveau des restaurants centraux et des résidences universitaires, s’inscrivent dans ce cadre».

Lors du Conseil des ministres du 5 février dernier, le chef de l’État avait notamment insisté sur la nécessité d’inclure une «révision qualitative et quantitative» du système des œuvres universitaires dans le cadre de l’application du processus de réforme du secteur de l’enseignement supérieur.

L’Office national des œuvres  universitaire (ONOU) avait annoncé, en août dernier, que le secteur des œuvres universitaires connaît une campagne de réformes pour sa modernisation et l’amélioration de la qualité des œuvres fournies aux étudiants.

Le processus de réformes comprend, selon lui, notamment «la numérisation des œuvres, la révision des coûts des repas et l’amélioration des prestations fournies aux étudiants».

Un récent accord conclu entre le ministère de l’Enseignement supérieur et l’Office national des céréales en tant que fournisseur exclusif de l’Office des œuvres universitaires, s’inscrit notamment dans le cadre des efforts visant à rationaliser les dépenses, améliorer les repas servis aux étudiants et renforcer la transparence et la production nationale, selon l’ONOU.

Dans un apport remis, en mai dernier, au président de l’APN, des députés ont réclamé la mise en place d’une commission d’enquête à propos de la «dégradation permanente» des conditions d’hébergement, de transport et de restauration des étudiants.
 

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