Enseignement supérieur : 7000 idées innovantes réalisables en start-up

11/06/2023 mis à jour: 08:36
APS
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La stratégie du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique «Un diplôme-une start-up/un diplôme-un brevet» a permis de retenir 7000 idées innovantes réalisables en start-up ou micro-entreprises, et de recenser 500 demandes de brevet d'invention, a annoncé le président de la Commission nationale de coordination et de suivi de l'innovation et des incubateurs universitaires, Ahmed Mir. 

Le représentant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Mir, a déclaré à l'APS que le secteur «connaît une importante dynamique, notamment dans la consécration de la 3e dimension de l'université, consistant à connecter l'université à son environnement socioéconomique, à travers la valorisation des résultats de la recherche scientifique sous forme d'innovation, de start-up et de micro-entreprises, une démarche qui a insufflé une importante dynamique au secteur». 

A cet effet, le même responsable a indiqué que le nombre de projets inscrits depuis l'application de l'arrêté ministériel 1275 portant sur le mécanisme «Un diplôme, une start-up/Un diplôme, un brevet» a atteint 11 000 idées innovantes, réduites après la sélection par les comités scientifiques à 7000 idées réalisables en projets de start-up ou de micro-entreprises. 

Un chiffre acceptable, a-t-il ajouté, «pour ancrer l'esprit entrepreneurial en milieu universitaire». M. Mir s'est dit optimiste quant à la hausse de ce chiffre après la soutenance des mémoires et thèses à partir du mois prochain, ce qui «permettra de créer un nombre appréciable de start-up et de micro-entreprises et contribuer à améliorer le classement de l'Algérie en termes d'indicateurs d'innovation». 

Concernant le dépôt des demandes de brevet d'invention, le responsable a fait état de «500 demandes enregistrées au premier trimestre de l'année en cours, à la faveur de la nouvelle politique de soutien dans ce domaine, contre 400 demandes seulement enregistrées durant les deux années 2021 et 2022». 

Le représentant du ministère prévoit une hausse de ces demandes pour atteindre l'objectif tracé de 2000 demandes de brevet d'invention à la fin de l'année en cours, conformément à la nouvelle orientation du secteur s'appuyant sur «la prise en charge par l'université du paiement des droits de dépôt, dans le cadre de la valorisation des aspects innovants contenus dans les mémoires de fin d'étude et les thèses de doctorat». 

S'appuyant sur des chiffres, le responsable a annoncé «la création de 94 incubateurs au niveau des universités, des centres de recherche, des écoles supérieures et des écoles nationales, de 84 maisons d'entrepreneuriat pour accompagner les étudiants dans le domaine de l'entrepreneuriat et du leadership et de 7 maisons de l'intelligence artificielle». 

Ces projets ont été réconfortés par «la création de 3 villes technologiques (technopoles) réparties sur les wilayas de Constantine, qui a connu récemment l'installation de 10 start-up labélisées, et d'Oran, en attendant l'inauguration d'une autre technopole à Ghardaïa pour accompagner les étudiants et la famille universitaire dans la transition vers la stratégie de création d'entreprises et de richesse». 
 

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