Prise en charge amorcée des deux grands points noirs de l’environnement dans la wilaya de Chlef que sont les décharges sauvages de Chettia, au nord de Chlef, et de Ténès, sur le littoral ouest de la région.
Si pour la première (implantée en pleine nature), un début de solution a pu être trouvé consistant en le transfert d’une bonne partie des déchets ménagers vers le centre d’enfouissement des déchets d’Oum Drou, pour la seconde décharge, en revanche, érigée entre la RN11 et la plage de Mainis, on attend l’achèvement des travaux d’aménagement d’un accès sur 3 km menant vers le nouveau centre d’enfouissement des déchets de Ténès. Un projet dont l’achèvement et la mise en service permettront à la fois l’exploitation du CET en question, qui attend, depuis des années, l’éradication de la décharge polluante de Mainis et la réception des déchets des communes de Ténès, Sidi Abderrahmane et Sidi Akkacha dans un premier temps.Par ailleurs, et concernant la prise en charge des déchets ménagers du chef-lieu de wilaya et de la daïra de Zeboudja, sur le mont de Bissa, deux CET intercommunaux et une décharge contrôlée assurent la réception et le stockage des ordures de plusieurs communes, selon le programme de travail arrêté par l’établissement public de gestion des CET, conjointement avec les collectivités concernées.Parmi les plus importantes décisions prises par cet organisme, figurent l’acheminement d’une grande partie des déchets de la décharge de Chettia et la totalité de ceux de la commune de Chlef vers le CET d’Oum Drou. Cette mesure de l’EPG-CET vise essentiellement à limiter les dépôts de déchets dans la décharge de Chettia et à atténuer la charge des ordures de la commune de Chlef sur l’autre CET exploité précédemment à Meknassa par la même collectivité dont les quantités d’ordures collectées quotidiennement dépassent les 200 tonnes. Dans l’ensemble, les trois centres d’enfouissement des ordures prennent en charge journellement, précise-t-on, près de 400 tonnes de déchets ménagers provenant de 17 communes sur les 35 communes que compte la wilaya. Ils sont, nous dit-on, dotés des moyens matériels nécessaires pour la réception et l’enfouissement des déchets de ces agglomérations. Ce qui a permis quand même de réduire les dépôts d’ordures dans la nature même si le besoin de créer deux autres CET ou décharges contrôlées à Chettia et Boukadir se fait de plus en plus sentir.