Les prix du pétrole se sont nettement raffermis cette semaine se rapprochant, hier, de leurs plus hauts niveaux en sept semaines. Les contrats à terme sur le brut Brent s’échangeaient au-dessus de 85 dollars le baril en cours de cotation, tandis que le brut américain West Texas Intermediate (WTI) était coté à plus de 81 dollars le baril.
Les deux indices de référence ont gagné plus d’un dollar au cours de la session précédente dans le sillage de développements géopolitiques.
Les prix du pétrole s’étaient déjà fortement redressés au cours des deux dernières semaines alors que le marché pesait, selon des analystes, les inquiétudes liées à un «conflit plus large au Moyen-Orient», suite aux agressions continues de l’entité sioniste en Palestine occupée, et les tensions avec le Hezbollah libanais.
Par ailleurs, les prix de l’or noir résistent à la baisse des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis. «Les stocks d’essence ont encore diminué cette semaine, cette fois de 1,077 million de barils, après la baisse de 2,549 millions de barils de la semaine dernière.
Depuis la semaine dernière, les stocks d’essence sont légèrement inférieurs à la moyenne quinquennale pour cette période de l’année, selon les dernières données de l’Energy Information Administration (EIA) américaine», indiquent les agences de presse.
Il y a deux semaines, les marchés pétroliers avaient d’abord réagi négativement à la décision de l’OPEP+ de mettre fin aux réductions volontaires de production, plus tard cette année, les prix du pétrole tombant à leur plus bas niveau depuis plusieurs mois, avant de se redresser progressivement au fil des cotations.
Dans ce contexte, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a maintenu dans son rapport mensuel du mois de juin ses prévisions pour 2024 d’une croissance relativement forte de la demande mondiale de pétrole, citant des attentes pour les voyages et le tourisme au second semestre. Des prévisions qui ont renforcé la courbe ascendante de l’or noir.
L’OPEP et ses alliés ont mis en œuvre une série de réductions de production depuis fin 2022 pour soutenir le marché. Le groupe a convenu, le 2 juin, de prolonger la dernière réduction de 2,2 millions de b/j jusqu’à fin septembre et de la supprimer progressivement à partir d’octobre.