L’organisation panafricaine des agriculteurs Pan African Farmers’ Organization (PAFO) et la Banque africaine de développement (BAD) renforcent leur collaboration pour améliorer le soutien aux petits exploitants agricoles en Afrique. C’est ce qu’indique un communiqué de la BAD. L’objectif étant de faire progresser la mise en œuvre du protocole d’accord signé en octobre 2023.
A l’occasion de la signature de l’accord, Martin Fregene, directeur du département agriculture et agroindustrie, a réaffirmé l’engagement de la Banque en faveur de ce partenariat, soulignant ses investissements dans l’agriculture, qui ont profité à plus de 14 millions de producteurs grâce à des initiatives qui fournissent des intrants et améliorent l’accès aux marchés.
Il a reconnu que des défis persistent dans le secteur et a accueilli favorablement les idées des organisations de la société civile, comme la PAFO, pour renforcer l’impact de la Banque, selon le communiqué de la BAD. Parallèlement, la mission et les priorités stratégiques de la PAFO vise à autonomiser les petits exploitants agricoles et à défendre leurs droits, soulignant la nécessité d’un soutien stratégique accru de la Banque pour relever les défis de l’agriculture, qui a le potentiel de résoudre 80% des problèmes du continent.
Plan d’action global
La réunion a abouti à la planification de l’organisation conjointe d’une conférence de haut niveau sur le financement des petits exploitants agricoles au cours du deuxième trimestre 2025. Cet événement rassemblera les parties prenantes pour discuter des besoins financiers des petits exploitants agricoles et explorer des solutions durables pour améliorer leurs moyens de subsistance.
En outre, les deux parties ont convenu d’élaborer un plan d’action global axé sur le renforcement des capacités, l’intégration des technologies et l’accès au financement, en particulier pour les agricultrices et les jeunes agriculteurs.
Pour la PAFO, la stratégie «Nourrir l’Afrique» de la Banque est une étape importante vers la transformation du secteur agricole africain. D’où la nécessité d’un tel projet qui mise sur «l’aide aux agriculteurs, en particulier les femmes et les jeunes, pour leur assurer le soutien et les ressources dont ils ont besoin pour réussir».
Ce partenariat s’aligne sur les priorités opérationnelles de la Banque, les «High 5», en particulier la priorité «Nourrir l’Afrique», et s’appuie sur son engagement à favoriser la collaboration avec les organisations de la société civile. La Banque reconnaît le rôle crucial de ces organisations dans la promotion du développement durable.