En attendant les infrastructures d’accompagnement : Raccordement à l’énergie dans les zones enclavées

18/01/2023 mis à jour: 06:21
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Le programme d’aménagement des zones enclavées se poursuit. Une enveloppe de 3 milliards de dinars a été dégagée pour la réalisation de 300 projets au profit de plus de 145 000 habitants de zones d’ombre recensées dans la capitale, notamment dans les haouchs, régions isolées et suburbaines, a-t-on appris auprès de la wilaya. Ainsi, 159 zones réparties sur 24 communes et 12 circonscriptions administratives regroupant 145 316 habitants et 43 649 foyers sont totalement pris en charge. Ces projets sont destinés à couvrir les besoins essentiels de la vie, à savoir l’eau potable, l’assainissement, le gaz et le transport scolaire, outre la réalisation de routes, de stades de proximité, d’éclairage et de transport publics. Selon les dernières estimations, jusqu’à présent, environs 280 projets ont été parachevés et 20 autres sont en cours de finalisation, outre le parachèvement des mesures administratives liées à 10 autres projets. Bien que les délais de la fin des projets avaient été fixés pour le mois de mars dernier, les travaux ont connu un retard lié à des contraintes techniques et administrative, avons-nous appris des services de la wilaya. S’agissant du financement, la wilaya a contribué à hauteur de 2,6 milliards de dinars, le reste a été assuré par la commune et par le Fonds de la solidarité qui a participé à l’acquisition de 24 bus de transport scolaire. Les bénéficiaires de ces projets sont essentiellement des zones suburbaines et agricoles ayant déjà été inscrites au titre d’un programme spécial prévoyant 463 projets devant être réalisés essentiellement dans les communes aux revenus limités. Néanmoins, aucune zone d’ombre n’a été recensée dans les communes urbaines ou celles ayant des recettes fiscales, à l’instar d’Alger-Centre,  Sidi M’hamed, Hussein Dey, Kouba ou Bir Mourad Raïs. La wilaya d’Alger a recouru à des solutions «d’urgence» pour une prise en charge prompte des revendications des citoyens, les grands projets ne pouvant être réalisés rapidement (écoles, bureaux de poste, clinique, annexe apc) en raison notamment des budgets requis et des assiettes foncières  nécessaires à la réalisation de ces infrastructures. Le transport scolaire et la cantine sont assurés au profit des élèves, et ce, comme alternative à la construction des écoles. Le dernier bilan dressé par la wilaya fait ressortir plusieurs zones d’ombre qui ont été prises en charge à 100%, citant les zones  d’El Harrach (5), Chéraga (52), Bouzaréah (7), Dar El Beida (16), Bir Mourad Raïs (12), Birtouta (34), Baraki (8), Draria (37), Bab El Oued (12), Zéralda (52), Rouiba (21) et Sidi Abdellah (17). Notons que les habitants de ces parties reculées de la capitale ont pâti, des décennies durant, de la mauvaise gestion et de la répartition inéquitable des projets. Leurs problèmes ont été ignorés par l’administration locale pendant plusieurs décennies dont les différentes requêtes des occupants faisaient ressortir les risques d’effondrement des habitations précaires, les problèmes qui  découlent des crues des oueds adjacents, des fréquentes coupures d’eau et d’électricité et de l’absence de gaz de ville, de transports et de routes impraticables.  

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