Cette opération d’exportation découle d'une saison de production abondante d’oignon et d’ail à Mascara, soutenue par les appuis financiers et techniques de l'État en faveur des agriculteurs locaux.
Les services agricoles de la wilaya de Mascara ont procédé, en cours de semaine, à une importante opération d’exportation d'oignon sec et d'ail à destination de plusieurs pays africains et européens.
Selon les déclarations du wali, Farid Mohammedi, faites en marge de la cérémonie d'inauguration de la saison de culture des légumes secs, le 23 janvier, plus de 4500 quintaux d'oignon sec ont été expédiés vers des marchés internationaux tels que la Mauritanie, la Libye, la Tunisie et le Portugal.
En outre, Mohamed Amine Djebiri, directeur des Services agricoles (DSA) de Mascara, nous a informés que cette semaine marquait également le début de l'exportation de 110 000 quintaux d'ail vers le Royaume-Uni, transitant par le port d'Oran.
Le wali a tenu à mettre en avant l’engouement de certains producteurs d’oignon et d’ail de la région de Tighennif et de la plaine de Ghriss pour l'exportation de leurs produits agricoles. «Leurs demandes ont été approuvées après validation par les autorités centrales du ministère du Commerce, leur permettant ainsi de commercialiser leurs produits de qualité en Afrique et en Europe, à des prix concurrentiels», a-t-il déclaré.
Cette opération d’exportation découle d'une saison de production abondante d’oignon et d’ail à Mascara, soutenue par les appuis financiers et techniques de l'Etat en faveur des agriculteurs locaux. «L'objectif principal est d'accroître la production agricole, d'assurer la sécurité alimentaire et de renforcer la capacité de la wilaya à contribuer aux exportations», a déclaré M. Mohammedi.
Parallèlement, les services agricoles prévoient, dans le cadre du programme du développement de la culture des légumes secs, la mise en culture de 7000 hectares de terres agricoles dédiées aux légumes secs dont 2900 hectares de pois chiches, représentant ainsi 41% de la superficie prévue, 2150 hectares de pois (31%), 1750 hectares de fèves (25%), et enfin, 200 hectares de lentilles (3%).
Afin de concrétiser cet objectif, tous les moyens nécessaires sont déployés par les différents acteurs, à savoir les Services agricoles, la Chambre d’agriculture, et la Coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS), notamment en ce qui concerne les semences de pois chiches et de lentilles.
«L’Office algérien interprofessionnel des céréales a chargé la Coopérative des céréales et des légumes secs de fournir toutes les semences de lentille et de pois chiche requises, de meilleure qualité et préalablement validées par le Centre national de contrôle et de certification des semences (CNCC)», a déclaré Mohamed Amine Djebiri.
Et d’ajouter : «Les pouvoirs publics ont validé également diverses incitations aux agriculteurs, incluant la mise à disposition gratuite de semences et d'intrants agricoles par la Coopérative des céréales et des légumes secs, avec déduction des coûts du rendement. De plus, une augmentation des subventions de production et des prix d'achat des légumes secs, en particulier pour le pois chiche et les lentilles.»