Elles seront opérationnelles dès la rentrée : Des annexes pour réduire la pression sur les facultés de médecine

22/07/2023 mis à jour: 23:13
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Photo : Sami K

La réforme du système de santé, qui inclut l’amélioration des offres de formation a dicté un choix aux pouvoirs publics. Celui d’ouvrir plusieurs annexes des facultés de médecine à travers les quatre coins du pays pour l’année universitaire 2023/2024.

Ils sont au moins 16 671 nouveaux bacheliers, mention très bien, à être éligibles à un cursus universitaire en médecine. Un nombre important qui, grâce aux nouvelles dispositions pourra suivre, au moins pour les deux premières années, des études de médecine sans subir les désagréments de la surcharge des amphithéâtres ou de la mobilité.

Le 30 mars dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) a présidé la cérémonie de signatures de 13 certificats d’engagement dans la perspective du lancement de nouvelles annexes de facultés de médecine. L’objectif est «de réduire la pression sur les facultés de médecine, de créer une formation médicale de qualité et d’améliorer la couverture et les soins sanitaires».

Dans la circulaire ministérielle n°1 du 4 juillet 2023 relative à la préinscription et à l’orientation des titulaires du baccalauréat, il est mentionné une autre université ayant bénéficié de la même structure, en l’occurrence celle de Jijel. Les 14 annexes de médecine seront implantées à Djelfa, Tiaret, Oum El Bouaghi, Boumerdès, M’Sila, Tipasa, Biskra, Chlef, Skikda, El Oued, Saïda, Adrar, Mascara et Jijel. La démarche s’inscrit, selon le MESRS, dans une logique de réduction de la pression sur les facultés déjà existantes.

Un communiqué émanant de la présidence, venu sanctionner le Conseil des ministres du 2 juillet, a abondé dans le même sens : «L’ouverture d’annexes des facultés de médecine aspire à faciliter l’accès des étudiants aux spécialités des sciences médicales, la réduction de la charge sur les facultés centrales et l’amélioration de la qualité de la formation».

Mêmes conditions d’inscription

Une décision qui a toutefois suscité de vives réactions, notamment de la part de professionnels de santé. Dans certaines sorties médiatiques, il est reproché à la tutelle de faire valoir la multiplication des offres de formation au détriment de la qualité et des spécialisations. Sur les réseaux sociaux, les avis y sont plutôt favorables. Le fait de réduire les déplacements sur de longues distances aux futurs étudiants de cette filière a de quoi réjouir les concernés et leurs familles.

L’inscription à ces annexes doit être soumise aux mêmes règles et conditions en vigueur dans les facultés centrales. Dans ladite circulaire, il est indiqué par ordre de priorité trois filières qui ouvrent droit à un cursus de médecine, pharmacie et médecine dentaire, à savoir les sciences expérimentales, les mathématiques et les mathématiques techniques. Pour les priorités 1 et 2, «le classement se fait sur la base de la moyenne pondérée calculée ou la moyenne générale obtenue au baccalauréat qui doivent être supérieures ou égales à 15/20».

Pour la priorité 3, «le classement se fait sur la base de la moyenne générale obtenue au baccalauréat qui doit être supérieure ou égale à 15/20». Néanmoins, et pour assurer une meilleure répartition des nouveaux bacheliers, certains rattachements de circonscriptions géographiques peuvent être modifiés, avertit le ministère.

D’autres conditions complémentaires de préinscription sont exigées. Ainsi, il sera procédé à un classement national de l’ensemble des demandes des bacheliers. Une moyenne minimale nationale sera donc défini après traitement informatique des fiches de vœux pour l’accès à chacune des trois filières des sciences médicales.


 

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