Les listes des candidats aux élections partielles du 15 octobre 2022 qui concerneront quatre communes dans la wilaya de Béjaïa, à savoir M’cisna, Toudja, Akbou et Feraoun, sont enfin dévoilées par l’antenne de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) de Béjaïa.
Au total, 12 listes, dont 8 indépendantes et 4 autres déposées par des partis politiques, tenteront de séduire, à partir du 22 septembre, date du début de la campagne électorale, un électorat réévalué à 46 779 électeurs inscrits, à travers les communes concernées, après la dernière révision des listes électorales.
Ce qui n’était pas attendu, lors de la divulgation des listes des participants, est l’absence du FFS dans trois communes sur les quatre concernées. Le parti est donc parvenu à confectionner une seule liste. Il sera présent à M’cisna, où il doit jouer des coudes s’il veut imposer ses candidats, face à trois listes indépendantes, à savoir Yulli Was, Assirem (espoir) et la liste Jeunesse pour le changement. Hissé à la tête de l’APW et de 34 APC lors des élections locales de novembre 2021, le plus vieux parti de l’opposition n’a pas réussi à rassembler le nombre de signatures nécessaires pour élaborer des listes à travers les communes d’Akbou, de Feraoun et de Toudja, des régions où la formation de feu Hocine Aït Ahmed dispose historiquement de bases militantes respectables.
A Toudja, la section FFS s’est inscrite dans «le rejet des élection du 15 octobre», selon ses membres. Dans cette commune, deux listes s’affronteront pour «glaner» les 13 sièges de l’assemblée, à savoir la liste indépendante Jeunesse pour le développement et le changement, qui affrontera une liste FLN.
Dans la ville d’Akbou, le maire sortant, Mouloud Salhi, rempile pour un nouveau mandat, en rejoignant la liste indépendante Assirem Akbou, qui sera en course pour s’adjuger les 23 sièges de la mairie, contre une autre liste indépendante La voix des hommes libres de la Soummam et deux autres listes partisanes, représentant les partis FLN et RND.
Enfin, à Feraoun, dans la daïra d’Amizour, aucun parti politique n’a pu imposer ses candidats, laissant le champ libre à un duel qui opposera deux listes indépendantes, parties à l’assaut de l’assemblée communale, à savoir les listes Union et Assirem.