Élection du Comex de la CAF : La voie royale pour Walid Sadi

14/11/2024 mis à jour: 08:31
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Walid Sadi fera partie du prochain bureau exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) qui sera élu le 15 mars 2025 au Caire (siège de la Confédération). 

C’est chose acquise depuis mardi minuit, date butoir fixée par la CAF pour le dépôt de candidatures à l’élection au poste de président et de membres du comité exécutif (Comex). Cela fait suite au retrait de la candidature du Tunisien Houcine Jenayah par la Fédération tunisienne.

 La zone Union nord-africaine de football (UNAF) sera représentée au sein de cet organe par Abdelhakim Echelmani, qui effectuera la seconde partie de son mandat, et Walid Sadi. Ainsi, l’actuel président de la Fédération (44 ans), élu le 21 septembre 2023, sera le 3e Algérien après le docteur Mohand Maouche et Mohamed Raouraoua à faire partie du Comex de la CAF. La présence de dirigeants algériens au niveau de cet organe se résume à trois hommes cités. 

La CAF existe depuis 67 ans. La présence de Walid Sadi au Comex de la CAF met un terme à 7 ans d’absence d’un représentant algérien au conseil de la CAF. C'est-à-dire depuis 2017 où il a été remplacé par le Marocain Faouzi Lakjaâ. Depuis cette date (2017), des Algériens ont tenté d’intégrer le Comex, en vain, à l’image de Amar Bahloul et Djahid Zfizef. Sans oublier l’épisode Bachir Ould Zemirli, dont le dossier de candidature est arrivé hors délai au siège de la CAF. Le regretté Rachid Makhloufi, lui aussi, a présenté sa candidature pour le Comex en 2000. Il n’a pas obtenu les voix qui lui auraient permis de rejoindre le conseil de la CAF.  

Walid Sadi intégrera le Comex sans passer par le difficile cap des élections. Il passera par acclamation après la décision de la Fédération tunisienne de retirer la candidature de Hocine Jennaieh. Cette dernière dirigée par un comité de normalisation, mis en place par la FIFA, après la suspension du mandat du président Wadie Jaari, aurait sollicité le feu vert de la CAF pour présenter la candidature de Hocine Jennaieh, sachant qu’une fédération dirigée par un comité de normalisation perd le droit de présenter des candidats et voter lors des élections. 

Finalement, le dossier de Houcine Jenayah a été retiré la veille de la clôture du délai de dépôt. La diplomatie sportive a fait le reste. A présent, c'est-à-dire après le 15 mars prochain, c’est au président de la FAF de marquer sa présence au sein du Comex et de rétablir un tant soit peu l’image du football algérien écorné à la CAF.

 Il est tôt pour savoir quelle responsabilité lui sera confiée par le président Patrice Motsepe (bien parti pour rester 4 autres années à la tête de la Confédération. C’est un autre sujet.

 

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