Partie en vacances en Égypte le 25 août dernier, une famille algérienne, les Bouklikha de Tlemcen, est en train de vivre un drame.
La veille de son retour au pays, l’épouse a eu une hémorragie cérébrale. Évacuée aux urgences, l’état de la patiente ne s’est pas amélioré. Elle sera admise dans une structure sanitaire payante par son mari. Et depuis, aucune amélioration n’est perceptible.
Sans ressources, Mohamed, l’époux, ancien cadre de la direction de la santé et de la population à Tlemcen et Aïn Témouchent, interpelle les autorités algériennes, notamment le consulat algérien dans la capitale égyptienne, pour l’aider à rapatrier son conjoint. «Depuis ce drame, je vis dans l’incertitude, c’est grâce à l’association de notre diaspora ici et à quelques membres de ma famille en Algérie, que je survis au Caire.
Toutes mes économies ont été épuisées à cause des charges de la clinique et de l’hôtel, ma prière, c’est que nos autorités m’aident à rapatrier ma femme au pays pour qu’elle puisse être soignée chez nous. Son état s’aggrave de jour en jour et j’ai vraiment peur», nous a-t-il déclaré, éploré, paniqué. Intubée, Mme Bouklikha est actuellement hospitalisée au Khoulafa Errachidine spécialisé, au Caire. «Nous sommes quotidiennement du matin au soir à l’hôpital, attendant une bonne nouvelle des médecins et surtout de nos responsables algériens. Merci à tous ceux qui partagent avec nous nos douleurs et qui nous apportent leur assistance», dit humblement Mohamed Bouklikha.