Un tronçon de la route nationale numéro 43 reliant Béjaïa à Jijel s’est complètement effondré au niveau de Boulekhmais, relevant de la commune de Ziama Mansouriah (Jijel), ville tampon avec la commune de Souk El Tenine, à l’est de Béjaïa.
Ce glissement de terre, survenu sur une longueur d’environ 300 mètres, a provoqué la fermeture de cet axe à la circulation depuis samedi dernier, compliquant le déplacement des voyageurs vers les deux wilayas.
Selon le directeur des travaux public de Jijel, «cet effondrement est dû au récentes intempéries du 28 et du 29 février qui ont imbibé le sol. Ce dernier a fini par céder après l’apparition de profondes fissures».
Néanmoins, le responsable a assuré que l’administration a mobilisé tous les moyens nécessaires pour réparer le tronçon et rétablir la circulation dans les plus brefs délais».
Par ailleurs, des experts du CTC ont été également mobilisés pour évaluer les dégâts occasionnés sur quelques constrictions érigées en amont du lieu de l’effondrement. Les habitants (une douzaine de familles) dont les maisons ont été affectées par le glissement ont été évacués vers la maison des jeunes en attendant une prise en charge sérieuse et définitive.
D’après l’élu de l’APW de Béjaïa, Mouales Kada, «l’effondrement de cette route était prévisible, puisque, a-t-on signalé, les prémices de ce glissement du sol ont commencé depuis 2018 environ, selon les habitants de la localité».
Sur des images postées sur les réseaux sociaux, on peut constater de graves dégâts sur la structure de l’une des habitations comme des profondes fissures sur les murs et des des ceintures cisaillées.
Par ailleurs, à l’approche de la saison estivale, les autorités locales sont déjà à pied d’œuvre pour réaménager cet axe névralgique, fréquenté notamment par les transporteurs de marchandises en prévenance des deux ports de Béjaïa et de celui de Djen Djen, ainsi que par les touristes qui se ruent sur les plages des deux côtés.