Education nationale : Quatre syndicats lancent une grève de deux jours

28/04/2024 mis à jour: 15:53
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Quatre syndicats de l’éducation nationale, en l’occurrence le Cnapeste, le Snapest, le CELA et Madjel, entameront aujourd’hui une grève nationale de deux jours. L’action est décidée, selon le préavis lancé, pour dénoncer «l’attitude du ministère de l’Education et son refus d’associer les syndicats à l’enrichissement du statut particulier des enseignants, conformément aux instructions du chef de l’Etat».

 «Cette action est une première étape de la protestation», soulignent les quatre organisations dans un communiqué commun. Selon elles, la décision de reprendre le chemin de la contestation a été prise à l’issue des réunions de leurs bases respectives, pour dénoncer l’attitude du ministère de l’Education nationale refusant, toujours, d’engager le travail demandé par le président Abdelmadjid Tebboune en vue d’enrichir le statut particulier des enseignants et des travailleurs de l’éducation nationale.  «Nous constatons la persistance du ministère de l’Education nationale à ne pas nous informer et à ne pas nous remettre une copie du projet du nouveau statut des enseignants, qui est présenté au niveau du Conseil des ministres, malgré l’engagement du ministre de l’Education de le faire le 25 octobre 2021. 

L’attitude du ministère tendant à imposer des décisions unilatérales est en violation des engagements pris et des promesses faites, notamment en ce qui concerne la tenue de réunions bilatérales avec les syndicats pour enrichir, revoir et corriger de manière plus approfondie ce texte. Cette politique est également une violation des instructions du président de la République», rappellent les syndicats contestataires. 

Selon la même source, la reprise de la contestation a pour but d’exiger l’exécution des orientations du chef de l’Etat visant à réhabiliter l’enseignant et à rehausser son statut matériel, moral, économique et social. Ils insistent, dans la foulée, «sur la nécessité de valoriser le statut de l’enseignant et de protéger les acquis du professeur, notamment ceux liés à la promotion dans les nouveaux grades (professeur principal et professeur formateur) et de préserver leurs parcours». 

Les signataires appellent également à accélérer l’élaboration du statut des enseignants en vue d’améliorer leur pouvoir d’achat déjà en berne. Dans un appel à la grève lancé le 24 avril, les initiateurs précisent qu’«il ne s’agit pas d’une grève pour le pain», ni «pour des indemnités», mais «pour la dignité de l’enseignant». 
 

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