Plusieurs dizaines de superviseurs et adjoints de l’éducation se sont rassemblés lundi devant le siège de la direction de l’éducation à Tizi Ouzou pour afficher leur rejet du nouveau statut particulier des fonctionnaires de l’éducation.
L’action a eu lieu suite à l’appel à manifester lancé par le Syndicat national des superviseurs et adjoints de l’éducation (SNSAE). Ce dernier prévoit de hausser encore plus le ton la semaine prochaine en invitant ses adhérents à deux jours de grève nationale, les journées de lundi et mardi prochains.
Les manifestants regroupés lundi à Tizi Ouzou ont affiché leur mécontentement «d’un statut qui nous a lésés et oubliés», disent-ils, attestant que «le texte est non conforme aux engagements pris par le président de la République».
Le SNSAE revendique même l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur «la non-conformité dudit texte, élaboré suite aux directives du chef de l’Etat, et qui ne traduit aucunement les recommandations du Conseil des ministres», soulignent-ils.
Les manifestants estiment ainsi «qu’en plus de ne pas être équitable entre toutes les catégories des fonctionnaires du secteur de l’éducation, le statut particulier tel qu’il a été dévoilé n’assure pas la valorisation des diplômes pour les superviseurs et adjoints de l’éducation».
Pour eux, «le texte ne valorise pas non plus les années d’expérience, étant donné que les conditions mises en place pour cette même valorisation ne nous sont pas accessibles». Autre exemple, des points contenus dans le texte ayant poussé cette catégorie de travailleurs du secteur à sortir dans la rue, la hausse du régime indemnitaire de seulement 15%, jugé insuffisant par les concernés.