Ecosystèmes : La relation que l’humanité entretient avec la nature «atteint un point de rupture»

01/03/2025 mis à jour: 13:00
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Photo : D. R.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a averti que la relation que l’humanité entretient avec la nature a atteint «un point de rupture», appelant à investir dans des écosystèmes sains pour «réguler notre climat et assurer des moyens de subsistance». 

«La relation que l’humanité entretient avec la nature atteint un point de rupture», a assuré M. Guterres, à l’approche de la Journée mondiale de la vie sauvage, célébrée le 3 mars de chaque année. «Notre dépendance aux énergies fossiles et l’utilisation non durable des ressources entraînent un effondrement des écosystèmes et l’extinction des espèces, alors même que les investissements en faveur de la protection de la biodiversité diminuent», a-t-il déploré.

Selon le chef de l’ONU, «si les choses continuent ainsi, c’est la catastrophe assurée non seulement pour la nature, mais aussi pour les communautés du monde entier qui ont besoin d’écosystèmes sains pour vivre et pour survivre». La Journée mondiale de la vie sauvage met l’accent, cette année, sur la nécessité de financer les activités de conservation.

A cet égard, M. Guterres a jugé «indispensable d’investir dans des écosystèmes sains pour bénéficier d’un air et d’une eau propres, réguler notre climat et assurer des moyens de subsistance». Pour cela, a-t-il souligné, «il faut mobiliser des ressources publiques et privées en faveur de la préservation des espèces sauvages et de leurs habitats, honorer les engagements financiers pris et épauler les pays vulnérables dans lesquels la biodiversité est la plus menacée, atténuer la pression financière due au surendettement et aux chocs climatiques, et imaginer des solutions innovantes».

A l’occasion de cette Journée mondiale qui célèbre les formes les plus variées de la faune et de la flore sauvages, et qui sensibilise le public à leur importance, M. Guterres a rappelé, en outre, l’engagement renouvelé du Pacte pour l’avenir, adopté fin septembre, qui veut faire cesser et reculer la perte de biodiversité mondiale d’ici à 2030, appelant à investir dans un avenir qui permette à la nature et à l’humanité de prospérer ensemble.

 

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