Les préinscriptions au concours d’accès à l’Ecole supérieure de la magistrature (ESM) de Koléa (Tipasa), ouvertes dimanche, se poursuivront jusqu’au 8 septembre. Dans un premier temps, le postulant aura à télécharger le formulaire de préinscription et la déclaration sur l’honneur sur le site internet de l’ESM ou du ministère de la Justice.
Dans une seconde étape, le candidat doit déposer son dossier (listes précisées dans le communiqué) à la cour de justice de son lieu de résidence. L’ESM souligne que le concours, qui permettra le recrutement de 200 élèves magistrats, se déroulera durant le mois d’octobre. Les candidats passeront des examens écrits et oraux.
Les résultats seront annoncés sur le site internet de l’ESM et du ministère de tutelle. Les conditions d’accès à l’ESM ont été modifiées : le concours est désormais ouvert à tout candidat âgé de 27 ans au moins et de 40 ans au plus à la date du concours, a précisé le décret exécutif n° 22-243 fixant l’organisation de l’ESM, les modalités de son fonctionnement ainsi que les conditions d’accès, le régime des études et les droits et obligations des élèves magistrats (Journal officiel n°46).
Le décret précise aussi que le postulant doit être titulaire d’un master en droit, au moins, ou d’un diplôme reconnu équivalent. La formation de base des élèves magistrats a été également modifiée : elle est fixée à trois ans au lieu de quatre, et comprend une formation théorique et pratique.
La formation théorique, dont la durée est fixée à 18 mois, comprend «l’enseignement aux élèves magistrats des principes de droit en relation avec les missions du magistrat et l’acquisition des connaissances et de leur approfondissement, à travers des conférences, des travaux dirigés et des séminaires».
La formation pratique de 18 mois comprend «notamment des travaux dirigés, des séminaires, des simulations d’audiences, des stages auprès des juridictions, la soutenance de mémoire de fin de formation visant l’acquisition par l’élève magistrat des aptitudes pratiques lui permettant l’exercice de la profession de magistrat».