Les habitants du village Draâ Sachem, dans la commune de Draâ El Mizan, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, ont manifesté, hier, devant le siège de la daïra. Ils ont ainsi tenu un sit-in de protestation devant cette institution afin d’exprimer leur colère face «au mutisme réservé par les responsables concernés à leurs doléances portant, entre autres, sur l’amélioration sur de la route qui est dans un état de dégradation avancée».
«Toutes nos requêtes sont restées sans suite», s’emporte un citoyen dudit village qui précise, en outre, que les problèmes de la route et de l’eau potable figurent parmi les principaux soucis de ces villageois qui ont décidé de sortir dans la rue afin de se faire entendre puisque, ont-ils déclaré, «toutes les démarches entreprises auprès des autorités locales n’ont rien donné». «Nous avons même tenu des réunions avec les responsables au niveau de notre commune et de la daïra en présence du directeur des ressources en eau de la wilaya de Tizi Ouzou, mais, depuis, aucune décision n’est prise pour satisfaire nos revendications», ajoutent-ils. Le bitumage de la route qui mène à cette bourgade, située à environs trois kilomètres du chef-lieu de la commune, est réclamé par les protestataires qui soulignent également la vétusté du réseau d’alimentation en eau potable, d’où la nécessité de sa réhabilitation afin de permettre aux habitants de Draâ Sachem de venir à bout de leur galère avec les pénuries d’eau, surtout en saison de chaleurs. « Nous avons observé un sit-in devant la daïra dès 8h, mais, aucun élu n’est venu.
Les membres de l’APC et ceux de l’APW ainsi que les députés et sénateurs sont des représentants des citoyens. Normalement, ils doivent défendre nos doléances. Nous leur demandons d’agir pour interpeller les pouvoirs publics à répondre favorablement à nos revendications. Nous voulons le bitumage de notre route et l’eau. Nous ne demandons pas la lune. Juste, nos droits légitimes», fulminent les protestataires qui ont tenu une action pacifique durant toute la journée. Ils comptent revenir, disent-ils, à la charge si leurs revendications ne sont pas prises en charge.