Djamel Zahal, Informaticien : «Nos applications sont élaborées à Blida avant d’atterrir ailleurs»

13/02/2022 mis à jour: 23:56
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Après une enfance passée à Blida et un bac obtenu dans la même ville, Djamel Zahal opte pour la France pour des études supérieures en informatique. 

Une fois le diplôme en poche, l’effet «nostalgie» pèse sur lui. Du coup, il décide de retourner au bercail, en 2012, et lance son entreprise dans les technologies de l’information et de la communication (Tic) alors qu’il n’avait que 26 ans. Son bref parcours en informatique à Paris et ses expériences professionnelles chez BNP Paribas puis TOTAL l’ont forgé. Mais à la fin, il laisse tomber son statut de salarié et opte pour l’entrepreneuriat.

«Grâce à l’aide de l’Ansej, j’ai crée, en 2012, DzMob, une agence de développement mobile et web en Algérie, et en France en 2013 pour le bureau de Paris», raconte- t-il.

Djamel Zahal décidé alors d’avoir un pied en France pour relever un challenge, celui d’avoir comme clients les plus grandes entreprises multinationales du monde. Et l’autre à Blida, dans sa ville. Son ambition était alors claire : être l’un des leaders des technologies de l’information et de la communication et surtout développer des sites Internet et des applications mobiles dans les «ateliers» de Blida et exporter, par la suite, le service en France. Et c’est grâce à cette stratégie que Djamel a pu décrocher de grands marchés en Europe, et ce, grâce à la main d’œuvre qualifiée et complétive algérienne. 

Une dizaine de développeurs

Dans les locaux de son entreprise à Blida, il y a une dizaine de développeurs dont la qualité de travail n’a rien à envier à leurs «homologues» européens. Le travail se fait dans la ville des Roses et atterri, par exemple, chez My Little Paris, TradingSat (racheté par le groupe BFM TV), Restopolitan... Et la liste est longue. 

«J’ai toujours été passionné d’informatique depuis le collège et la passion de l’entrepreneuriat m’est venue pendant mes études à l’université». 

Et il ajoute : «Mon entreprise (Aventique qui remplace DzMob) a été pour moi plus qu’un projet professionnel, ça a été un projet presque sentimental en rapport avec mon pays»

Pour lui, le fait qu’Aventique exporte ses services en France et crée de l’emploi est une «satisfaction en soit».

Issus des universités algériennes, les développeurs qu’il recrute sont diplômés de l’université de Blida, l’université de Bab Ezzouar et de l’Ecole supérieure d’informatique. Il confirme que «nos développeurs sont très talentueux et peuvent avoir, facilement, leur place dans les pays développés à la fin de leurs études», insiste t-il.

Actuellement, il cible particulièrement les grandes firmes pharmaceutiques...

Et le changement de nom vers Aventique en 2021 fait partie de la démarche d’internationalisation de la marque présente en Algérie et en France, et aussi pour d’autres implantations futures.

Pour cela, et afin d’étoffer son personnel, la société en question compte recruter de nouveaux développeurs, et surtout des commerciaux/ marketeurs.
Avis aux intéressés ! 

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