Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réuni, hier à Alger, une vingtaine de chefs de parti siégeant dans les assemblées élues, avec lesquels il a débattu plusieurs questions nationales, régionales et internationales.
Le président Abdelmadjid Tebboune a réuni, hier au Centre international des conférences Abdelatif Rahel sur la côte ouest d’Alger, une vingtaine de chefs de parti, toutes obédiences confondues, pour un dialogue sur la situation politique du pays. Ont été conviés à cette rencontre tous les partis siégeant dans les assemblées élues, qu’elles soient nationales (Assemblée populaire nationale, Conseil de la nation), régionales (Assemblée populaire de wilaya, APW) ou locales (Assemblée populaire communale, APC).
Entouré de son directeur de cabinet Boualem Boualem et de son Premier ministre Nadir Larbaoui, le chef de l’Etat a attentivement écouté les préoccupations des chefs de parti présents, dont certains lui ont remis des rapports sur la situation générale du pays. Plusieurs questions nationales, régionales et internationales d’actualité ont été en effet débattues lors de cette rencontre dans le cadre d’un dialogue franc et constructif.
Parmi les chefs de parti ayant pris part à cette réunion, première du genre, l’on peut citer Belkacem Sahli, secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR) et candidat à la présidentielle du 7 septembre.
Il y a également Fatma-Zohra Zerouati, présidente de Tajamou Amel El Djazaïr (TAJ), Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Youcef Aouchiche, premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Benmbarek, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Mustapha Yahi, secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Fateh Boutbig, président du Front El Moustakbal, Lamine Osmani, président du parti Sawt Echaâb, Abdelkader Bengrina, président du parti El Bina, Moussa Touati, président du Front national démocratique (FNA), Ahmed Laâroussi Rouibat, président du parti El Wassit Essiyassi, Djamel Benziadi, président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Tahar Benbaibeche, président du parti El Fadjr El Jadid, et Ahmed Benabdeslam, président du parti du Front de l’Algérie nouvelle (FAN).
Certains de ces chefs de parti ont déjà été reçus, à leur demande, par le président de la République dans le cadre du dialogue continu avec la classe politique et la société civile qu’il a instauré dès son accession au pouvoir en décembre 2019.
Démocratie participative
Cette rencontre a été organisée «conformément aux dispositions de la Constitution et de la loi relative aux partis», est-il précisé dans l’invitation envoyée par la Présidence aux partis. Cette démarche émane également, a souligné le même document, de cette profonde conviction et attachement du président de la République aux vertus du dialogue et de la concertation comme éléments constitutifs de la démocratie participative.
Cette rencontre intervient à près de deux semaines de la convocation du corps électoral pour la présidentielle du 7 septembre. Elle intervient également après deux grandes activités effectuées par le président de la République en ce mois de mai.
La première est sa participation, le 1er mai, à la célébration de la Journée internationale des travailleurs en prononçant un discours-bilan devant un parterre de syndicalistes à la Maison du peuple, siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).
La seconde est la célébration, le 19 mai, de la Journée nationale de l’étudiant à l’Ecole nationale supérieure de l’intelligence artificielle (ENSIA) à la nouvelle ville Sidi Abdellah, où il a fait état de tout ce qui a été entrepris au cours de ces quatre dernières années pour promouvoir l’université et stimuler la recherche scientifique et technologique en Algérie.