La réhabilitation et l’entretien du réseau routier se pose avec acuité dans la wilaya de Bouira. Pourtant, des structures, à l’image des maisons cantonnières dotées de matériel roulant et d’un personnel spécialisé dans la réfection des routes, ont été réalisées ces dernières années.
Les maisons cantonnières prennent en charge les routes nationales et les chemins de wilaya. Le cas de la RN5, fortement emprunté notamment par les camions de gros tonnage et dont un tronçon avait été fermé l’année dernière en raison de travaux de réfection, se trouve encore dans un piteux état.
Les usagers ne cessent de dénoncer les malfaçons provoquant des perturbations routières et sont parfois à l’origine des accidents de la circulation devenus récurrents. «Nous avons saisi récemment la direction des travaux publics sur la nécessité de réparer cette partie de la chaussée à Aïn Zeboudjas» ont rappelé des usagers pour la plupart des transporteurs. Ces derniers se posent des questions sur le rôle de la maison cantonnière ouverte en 2012.
La structure est fermée, pourtant, dotée d’un matériel de travaux publics. Outre la RN5 qui se trouve dans une situation lamentable, les chemins de wilaya et communaux nécessitent également des opérations d’entretien. Les équipes de la subdivision des travaux publics interviennent épisodiquement.
Pour rappel, près de 500 maisons cantonnières ont été réalisées à travers le pays et ce, dans le cadre d’un vaste programme visant la réhabilitation du métier de cantonnier. Les établissements en question ont également pour mission d’apporter un appui logistique, de surveillance des routes tout en assurant une assistance aux usagers en détresse notamment en cas d’intempéries.