Une plage très fréquentée par les estivants ne dispose ni de douches et ni de toilettes. Cela se passe à Boumerdès, au niveau de la deuxième plage plus exactement.
«Les estivants ne trouvent pas où faire leurs besoins car les cabines réalisées à cet effet sont fermées depuis plusieurs jours, à cause de l’expiration du contrat d’exploitant des lieux», explique le gérant d’un fast-food sis à l’entrée de la plage. «Je suis harcelé à longueur de semaine par les vacanciers en quête d’endroit où se soulager.
Les autorités doivent trouver une solution urgente à ce problème», martèle-t-il. Un élu à l’APC affirme que l’exploitation des sanitaires est cédée aux enchères par l’APC pour une durée de cinq ans, soulignant que la procédure de concession peut prendre plusieurs jours. Cette année, l’Assemblée a alloué 14 millions de dinars pour garantir un meilleur accueil aux estivants.
Au niveau de la plage Delfine, longue de plus d’un kilomètre, on dénombre un seul point d’eau. «C’est insuffisant et c’est le strict minimum qu’on puisse trouver dans une plage», estime un estivant qui suggère la réalisation de douches en plein air sur les plages. A Corso, il a fallu attendre 20 jours après l’ouverture de la saison estivale pour que la plage soit dotée de sanitaires.
Aménagé à coût de milliards, le jardin longeant le rivage s’est nettement dégradé, suscitant l’indignation de beaucoup de familles. Idem pour le jardin Enasr, jamais entretenu, bien qu’il constitue l’une des attractions de la ville de Boumerdès. Malgré les carences, il faut dire que beaucoup de choses ont été faites ces dernières années pour booster le tourisme dans la région.