A la veille de la réunion du Comité ministériel de suivi de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et non OPEP (JMMC), l’OPEP est optimiste concernant la demande d’énergie.
Elle considère qu’un sous-investissement dans le secteur représente un risque pour la sécurité énergétique. C’est ce qu’a déclaré hier son secrétaire général Haitham al Ghais à l’occasion du salon Adipec organisé à Abou Dhabi. Haitham al Ghais a en effet souligné l’importance de poursuivre les investissements dans le pétrole et gaz et a jugé les appels à cesser d’investir dans le secteur comme contre-productifs.
«Nous considérons que la demande de pétrole est encore assez résistante cette année, comme elle l’était l’année dernière», a-t-il dit repris par l’agence Reuters, précisant que l’Opep prévoit une croissance de la demande de plus de 2,3 millions de barils par jour (bpj) d’une année sur l’autre.
Il a ajouté que les investissements dans le secteur étaient importants pour la sécurité énergétique. «Nous sommes à court de capacité de réserve, nous l’avons dit à maintes reprises et cela nécessite un effort concerté de toutes les parties prenantes pour comprendre l’importance d’investir dans ce secteur», a-t-il poursuivi.
Le ministre émirati de l’Energie, Suhail al Mazrouei, a abondé dans le même sens, estimant que des investissements sont nécessaires de la part des compagnies pétrolières nationales et internationales. «Et ces investissements nécessitent que le monde financier soit prêt à financer le pétrole et le gaz», a-t-il dit. Selon Suhail al Mazrouei, les Emirats arabes unis sont en bonne voie pour accroître leur capacité de production de pétrole à cinq millions de bp/j d’ici 2027, contre 4,2 millions de bp/j actuellement.