Décision de Tebboune d’avancer la présidentielle : Ce qu’en disent les partis

24/03/2024 mis à jour: 00:10
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Photo : D. R.

La majorité des partis politiques a salué la décision du président Tebboune d’avancer au 7 septembre la date de la tenue de l’élection présidentielle.

La décision du président de la République d’organiser une élection présidentielle anticipée le 7 septembre prochain a fait réagir plusieurs partis. La majorité des formations qui se sont exprimées sur le sujet a salué cette décision et se dit prête pour ce rendez-vous électoral.

Le Rassemblement national démocratique (RND) a affirmé par la voix de son secrétaire général, Mustapha Yahi, que la décision du président Tebboune d’avancer de quelques mois la date de la tenue de la présidentielle «se veut une forte réponse aux sceptiques à l’intérieur et à l’extérieur du pays».

Il a assuré dans ce sillage que son parti est «prêt pour ce rendez-vous électoral» et qu’il mobilisera tous ses militants pour «le succès» du scrutin. M. Yahi a par ailleurs précisé que le RND soutenait les réformes engagées par le président Tebboune pour l’édification d’un Etat fort.

Pour le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelali Hassani Cherif, ces élections présidentielles anticipées «constitueront une nouvelle transformation en matière de démocratie et permettront d’aboutir à une Algérie développée et prospère».

Le chef du MSP a appelé, depuis Laghouat, à «garantir un climat électoral empreint de transparence afin de sortir du stéréotype imposé par les anciennes pratiques négatives».

Interrogé sur la participation de son parti à cette élection présidentielle, M. Hassani a affirmé que cela «sera tributaire de la décision du conseil national de la choura et après les rencontres organisationnelles et consultatives de base et centrales».

Construction et renouveau

Le parti Tajamoua Amal El Jazaïr (TAJ) a salué, de son côté, la décision du président Tebboune de fixer la date de l’élection présidentielle au 7 septembre prochain. Le parti dirigé par Fatima Zohra Zerouati, a  indiqué dans un communiqué que cette décision était «attendue» par la classe politique et qu’elle était aussi synonyme de la poursuite du processus de construction et de renouveau.

Cette même formation considère également cette présidentielle anticipée comme «une réponse à ceux qui sèment le doute et qui jouent avec la sécurité et la stabilité de notre pays, qui fait face à des défis majeurs au niveau régional et international».

Ce parti a fait part dans ce contexte de sa pleine disponibilité à «contribuer avec toutes ses structures, ses cadres et ses militants à la réussite des prochaines élections présidentielles au service de notre pays et de notre peuple».

Le FLN a également réagi à cette annonce à travers un communiqué dans lequel il a exprimé sa «grande satisfaction» quant à cette « décision souveraine qui traduit l’attachement permanent au maintien des rendez-vous électoraux constitutionnels, à la préservation de la stabilité des institutions et au respect de la libre et souveraine volonté du peuple algérien d’élire ses dirigeants lors d’élections pluralistes, transparentes et régulières, dans un climat démocratique », L’ex-parti unique a poursuivi en  estimant que cette décision est de nature à faire taire définitivement «les promoteurs du report de la présidentielle » à travers des médias étrangers.

Le FLN a affirmé qu’il sera « une force de soutien pour le succès de ce grand événement national, qui constituera une étape majeure pour le renforcement de la transformation remarquable que connaît notre pays dans divers domaines ».

Il a ainsi exhorté « toutes les forces vives, les partis, la société civile, les acteurs sociaux et les composantes de l’élite de notre pays à faire de cette importante échéance nationale un nouveau rendez-vous pour une Algérie victorieuse, forte de ses institutions, de son peuple et de sa vaillante Armée ».

Le Front El Moustakbel a, pour sa part, exprimé sa « grande satisfaction » sur le sujet, estimant qu’ « une telle décision constitue une preuve évidente du statut distingué et des relations qui unissent les institutions constitutionnelles ainsi que de la sincérité et du bien-fondé de la nouvelle trajectoire prise par l’Algérie qui brille par un processus institutionnel stable ».

Pour le Front El Moustakbel, la tenue de ces élections ne fera que « renforcer la solide construction démocratique nationale ». Le parti El Karama a, de son côté, salué la fixation de la date de la tenue de la présidentielle, estimant que cela constitue « une réponse suffisante et assourdissante à ceux qui cherchent à semer la discorde en véhiculant des rumeurs sur le report de cette élection ».

Ce parti dirigé par Mohamed Daoui a annoncé sa « participation active à la réussite de cette fête électorale, qui confirme l’attachement de l’Algérie au respect de la constitution et des différentes lois ».

L’Union des Forces démocratiques et sociales (UFDS) a, de son côté, salué la décision de Tebboune, soulignant que «l’organisation des élections rentre dans le cadre de la préservation de la stabilité institutionnelle et la consécration de la volonté populaire et le respect de la Constitution».

La présidente de l’Union  pour le changement et le progrès (UCP), Zoubida Assoul, qui a annoncé il y a quelques semaines sa décision de se porter candidate à cette élection présidentielle, s’est, quant à elle, demandée si l’on peut réellement parler d’élections anticipées quand elles se tiendront trois mois seulement avant le rendez-vous électoral initial.

Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) s’est dit, pour sa part, « profondément » convaincu qu’il est nécessaire d’ouvrir « un dialogue fécond et constructif pour  instaurer des conditions normales d’exercice de la politique » et s’est s’interrogé sur « les retombées d’une telle annonce ».

 

 

 

 

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