Le président du Front El Moustakbal, FatehBoutbig, a reçu, hier à Alger, les membres de la Commission nationale de suivi des communes qui se trouvent en situation de blocage à travers le pays, a annoncé le parti dans un communiqué.
Ont pris part à cette réunion de travail, les représentants du Front de libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), du Front El Moustakbal et du mouvement El Bina. Lors de la réunion, le président du parti a «salué le rôle important et efficace de cette commission, jugée comme une étape essentielle pour rétablir la stabilité au sein des APC dans l’intérêt des citoyens et pour le développement local», a ajouté la même source. Les quatre partis avaient installé, début avril, une commission nationale visant à trouver des solutions aux blocages survenus au niveau de certaines assemblées locales.
Outre le recensement des APC bloquées au niveau national, cette commission aura officiellement pour mission de résoudre les problèmes liés aux blocages des APC, en coordination entre les quatre partis. Ces formations se sont mises d’accord pour élargir la composante de ladite commission à d’autres partis représentés au sein des assemblées locales.
Plusieurs assemblées communales sont bloquées à travers le pays, faute de consensus entre leurs membres. En l’absence d’autres solutions, beaucoup d’assemblées ont fini par être gelées par les walis à travers l’application du pouvoir de substitution, conformément aux articles 100, 101 et 102 du code communal.
L’ancien ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, avait fait savoir, en mars 2022, que le pouvoir de substitution du wali était mis en œuvre dans 17 APC du pays, soit un taux ne dépassant pas 1% du nombre global des communes. L’installation de cette commission intervenait dans un contexte préélectoral lié à la tenue d’une présidentielle anticipée en septembre 2024.
Des formations ont déjà annoncé leur participation à la prochaine élection, à l’instar du Parti des travailleurs (PT) et de l’Alliance nationale républicaine (ANR) et de l’Union pour le changement et le progrès (UCP).