Après la signature des contrats et mémorandums d’entente avec le groupe Tayal, Mango, Celio, LC Waikiki et Jennyfer commenceront la production avant la fin de ce mois.
C’est ce qu’a affirmé le responsable de la gestion de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), Abdellatif Houari, sur les ondes de la Radio nationale. Cette entrée en production marquera une nouvelle ère dans le secteur économique et surtout dans l’industrie textile.
«Ces accords sont le fruit de trois années de travail ininterrompu. Ils sont également la conséquence directe de la loi sur la spécialisation de l’importation entrée en vigueur en 2021 et celle relative à l’investissement effective depuis l’année dernière. Depuis juillet dernier, nous avions entamé des négociations avec les sociétés mères pour lancer des lignes de production en Algérie. Aujourd’hui, quatre nouvelles marques entrent dans le circuit de la production.
Seize autres entreprises sont en négociations très avancées», dévoile M. Houari, qui est également directeur adjoint du suivi et de l’appui à l’exportation. Invité de la Radio Chaîne 1, il a indiqué que l’entrée en production de ces grandes marques internationales, connues pour leur grande expérience en termes de marketing, de conception et d’exportation, mettra les producteurs locaux face au défi et imposera une concurrence loyale et intéressante pour le développement de l’industrie du textile, de l’habillement et de la chaussure.
«Décathlon est la première marque à entrer dans le domaine de la production. Il possède 18 produits commercialisés sous l’étiquette ‘‘Made in Algeria’’. Cette gamme sera élargie à plus de 80 produits avant la fin de l’année, en plus d’autres produits, tels que les vêtements pour hommes et femmes, les vêtements pour enfants, les chaussures et les sacs de différents types et couleurs», ajoute M. Houari, avant d’annoncer que l’une de ces marques prévoit d’exporter ses articles produits en Algérie vers l’Europe. «Aujourd’hui, plusieurs magasins de marques internationales cherchent à recevoir un produit fabriqué en Algérie avant fin 2023.
La valeur ajoutée fournie par ces marques mondiales est de donner une compétitivité significative au secteur textile en Algérie. Notre tentative en tant que secteur est d’augmenter le taux d’intégration et de définir plusieurs critères pour la commercialisation sur le marché national et d’étendre ce réseau de distribution à l’export», ajoute-t-il. Pour ce qui est de la problématique de la matière première relevée par les producteurs locaux, M. Houari a tenu à rassurer quant à la capacité de l’entreprise Tayal à répondre aux besoins de ces clients. «Tayal Textiles Company est en parfaite mesure de répondre aux besoins des opérateurs économiques actifs dans le domaine et suivre la vitesse de l’orientation de la politique de l’Etat d’aller vers l’exportation.
Il est d’ailleurs très important d’étendre les investissements de Tayal dans les wilayas du pays afin d’augmenter les capacités de production. Le but est de réponde en premier lieu aux besoins du marché national puis aller vers l’exportation», souligne-t-il, avant de revenir sur le Salon national des produits textiles, de l’habillement et des chaussures, qui se poursuit jusqu’au 19 avril. Il rappelle que l’objectif à travers cette foire commerciale est la vente, notamment en ces dix derniers jours du mois sacré avec des remises qui vont jusqu’à plus de 50% sur tous les produits.