CS Constantine : Le DG par intérim fait le point sur la situation du club

20/04/2022 mis à jour: 02:03
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Photo : D. R.

Le directeur général par intérim de la SSPA/ CSC, Abdelghani Gourari, a tenu lundi après-midi une conférence de presse afin de faire le point sur la situation du club, notamment sur les litiges avec d’anciens joueurs qui animent le quotidien de la nouvelle direction.

En préambule, l’orateur a tenu à préciser que certaines affaires étaient, à son arrivée, déjà clôturées, à l’image de celles opposant le CSC au Malien Mamadou Traoré. En effet, le TAS ayant rendu son verdict le 3 février dernier, l’administration disposait de 45 jours, soit jusqu’au 21 mars, pour faire appel, ce qui n’avait pas été effectué par l’ancien DG, Ramzi Gasmi (officiellement en exercice jusqu’au 18 mars), et qui n’a pu l’être par Gourari, désigné juste la veille de l’expiration du délai.

Un sursis a quand même a été demandé au TAS, mais les tentatives de contacter le joueur ou son avocat n’ont pas abouti. «Pour contourner cette impasse, nous avons notifié par écrit au TAS notre volonté de payer le joueur.

En parallèle, nous avons obtenu que la FAF procède au règlement du montant en question (presque 2 milliards de centimes), qu’elle prélèvera sur les droits TV du club», a-t-il précisé. Concernant le cas Shiboub, un recours doit être incessamment déposé, sous réserve que le TAS puisse encaisser les frais dans les délais. «Si cela se fait, nous aurons 50 % de chance pour que le premier verdict (en vertu duquel le joueur devra percevoir près de 3 milliards de centimes) ne soit pas appliqué.

Le cas contraire, nous n’aurons pas d’autre choix que de payer». Gourari a tenu à souligner que le retard enregistré dans le transfert de l’argent vers l’étranger, aussi bien dans la première affaire que la seconde, totalement indépendant de la volonté des différents intervenants (SSPA et FAF), était relatif aux procédures en vigueur au niveau de la Banque d’Algérie.

C’est justement cet écueil que le DG par intérim a évité, en parvenant à un accord avec Meziane, selon lequel il a accepté d’être payé en dinars et de signifier la clôture de la plainte auprès du TAS. Le gardien a finalement perçu près de 2,3 milliards de centimes, ce qui représente, pour Gourari, son juste dû, même si la direction de l’époque, à sa tête Rachid Redjradj, aurait pu se passer d’une telle dépense : «Il y avait la possibilité pour l’ancien DG de négocier une résiliation à l’amiable du contrat avec le joueur, qui aurait pu se satisfaire de quelques mois d’indemnisation, et non pas signer un engagement, alors qu’il n’en a pas le droit, à doubler les indemnités en cas de retard dans le paiement.

Sur ce sujet, j’aimerais rappeler qu’il s’agit d’argent public, et pour chacune de ces affaires, la responsabilité personnelle des gestionnaires est engagée. Recouvrer les droits du CSC est pour nous une obligation morale et administrative, et d’ailleurs, une plainte sera déposée bientôt contre le concerné». Gourari a également annoncé que l’APC de Constantine allait, dans les jours à venir, délivrer le permis de construire du centre de formation, et ce après la levée des dernières réserves : «On doit booster le projet de construction de cette infrastructure, laquelle va aussi profiter aux catégories jeunes et aux autres disciplines».

Dans ce contexte, il a tenu à rassurer les supporters : «Notre objectif est d’assainir la situation. Mais nous devions commencer par établir un diagnostic précis de celle-ci. Les responsables de l’ENTP m’ont demandé de protéger l’équipe contre toute turbulence. Nous avons donné carte blanche au staff technique et les joueurs sont mis dans les meilleures conditions. Le CSC, vu son envergure et les moyens dont il dispose, ne peut prétendre qu’aux premières places du championnat».

 

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