Comment est le moral des troupes après cette première défaite de la saison concédée à la septième journée du championnat professionnel ? Même s’il est toujours difficile d’accepter une défaite subie après une série de dix matchs sans revers (y compris les quatre victoires réalisées lors de la Coupe de la CAF avant le début de la saison en cours), pour une équipe soudée telle le CSC, ce n’est pas la fin du monde.
La défaite et ses amères sensations furent enterrées juste après avoir quitté Oran. Il est vrai, cependant, que le collectif des joueurs et tout le staff étaient d’avis que la sortie d’Oran fut ratée et qu’il faudra bien analyser les contours de cette déconvenue collective.
En effet, cette première défaite du CSC enregistrée face à une équipe du Mouloudia d’Oran, certes loin de ses supporters pour cause du huis clos, mais qui en voulait terriblement sur sa belle pelouse, où ses repères étaient bien acquis et définis dans le temps et dans l’espace.
La dite défaite a marqué la fin d’une belle série ayant conduit le club constantinois à la tête du podium. Il fallait bien perdre un jour, cela est arrivé et ce fut devant le MCO à la septième journée. En rejoignant le vestiaire, après le coup de sifflet final, le discours du coach Kheireddine Madoui, en technicien expérimenté, averti et surtout prévoyant, avait pour objectif de remobiliser son groupe afin que le retour au travail quotidien des joueurs soit basé sur la préparation du prochain match.
La raison pour laquelle, ils devront tout faire pour redonner la joie aux Sanafir qui reprendront, à l’occasion, leur place naturelle sur les gradins. La grande famille de club de l’Antique Cirta a (déjà) digéré le faux pas et accordé les circonstances atténuantes aux joueurs pour une leur fatigue, voire même saturation apparente. Il faut savoir que c’était pratiquement les mêmes joueurs utilisés ayant cumulé la majorité des matchs disputés à ce jour.
Les avis des fidèles supporters du CSC convergeaient que les joueurs seront à la hauteur de leur attente pour repartir du bon pied et ce dès la prochaine journée du vendredi face au nouveau promu, le surprenant club de l’O Akbou.
De l’avis général au sein du CSC, ce ne sera pas du tout facile devant cette coriace équipe ayant perdu, chez elle, face à l’ES Mostaganem et qu’elle fera tout pour se racheter. Voilà, les enjeux et un homme averti en vaut deux.