La hausse des contaminations par la Covid-19 à Boumerdès a fait exploser la demande sur les tests antigéniques.
Leurs prix aussi. C’est ainsi qu’au chef-lieu de wilaya, à titre d’exemple, la plupart des laboratoires et polycliniques privées tarifent ce test antigénique entre 2500 et 2700 DA, voire plus, alors le ministère de la Santé a annoncé leur vente à 1000 DA au niveau des pharmacies.
Un seul laboratoire du centre-ville propose le test à 1500 DA. Cette différence d’appréciation ne trouve aucune autre explication que l’anarchie dans la marge bénéficiaire. Le test est vendu en pharmacie non pas à 1000 DA mais 1400 DA.
Ainsi, rien n’explique la disparité des prix. Sachant qu’un citoyen qui craint une contamination au virus effectue deux à trois tests au minimum. Le prix de revient pour les seuls tests s’élève pratiquement à 7500 DA.
Le traitement médical, lui, dépasse les 4000 DA. En un mot, le citoyen atteint de la Covid débourse plus de 10 000 DA. Certains répliqueront que «le citoyen n’a qu’à faire son test lui-même. Acheté à 1400 DA chez le pharmacien, cela lui permettra de faire des économies».
Pour l’anecdote, une école privée a chargé, avant sa fermeture la semaine passée, une employée de faire les tests sur les élèves et le personnel enseignant.
Les résultats ont été catastrophiques. A cause d’erreurs de manipulation, des personnes saines ont été déclarées positives et vice versa. De ce fait, l’autotest pose le problème de sa validité. D’autres frais, autres que médicaux, s’y ajoutent ; notamment les compléments alimentaires.
La vitamine C+Zinc vient en tête avec environ 1000 DA. Cette tendance s’applique également aux autres tests tels que ceux de la sérologie et PCR. Ce dernier est, de loin, le plus cher. Ayant dépassé les 10 000 DA depuis longtemps. Face à ces dépenses, la couverture sociale est totalement absente.