«L'Algérie a réalisé des progrès importants en matière de couverture sanitaire pour la mère et l’enfant», a déclaré, hier, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, lors de la journée d’étude sur la promotion de la santé de la mère et l’enfant en période de grossesse et d’accouchement.
«L’Algérie attache une grande importance à la santé de la mère et de l’enfant et veille à assurer des prestations optimales en matière de santé maternelle et infantile, et cela, notamment à travers l’adoption de programmes visant à réduire le taux de mortalité des mères et des nouveau-nés», a-t-il poursuivi.
Précisant au passage que le plan d’action des malades (PAM) en est à sa deuxième édition et comprend de nouveaux programmes qui font partie des priorités de santé publique, notamment la protection maternelle et infantile. «Il faut savoir qu’un centre de référence en matière de protection mère et enfant a été créé au niveau de chaque wilaya. Celui-ci servira de point de départ à diverses activités au profit des mères et des enfants», a souligné M. Saihi, précisant que le secteur de la santé compte désormais un nombre important de structures pour mère et enfant avec : 841 centres de santé, 1841 polycliniques spécialisées pour mère et enfant, 246 établissements publics hospitaliers, 16 centres hospitalo-universitaires et plus de 269 établissements hospitaliers privés.
En ce qui concerne le nombre de naissances, le premier responsable du secteur a fait savoir que celui-ci a atteint 895 000/an, dont 21% par césarienne. M. Saihi a par ailleurs souligné que l’Algérie a pu atteindre le troisième Objectif de développement durable (ODD), qui vise à assurer la santé et le bien-être de tous, en améliorant la santé procréative, maternelle et infantile, et en réduisant les principales maladies transmissibles, non transmissibles, environnementales et mentales. «Nous avons réussi à baisser le taux de mortalité maternelle avant même l’année 2030, en le réduisant à 40 cas pour 100 000 naissances au cours de l’année 2024. Sachant que celui-ci est fixé à 70 cas pour 100 000 au niveau mondial», a précisé M. Saihi.
Ces résultats positifs n’auraient, selon le ministre, pas été obtenus sans les efforts de tous les professionnels de la santé. «Je les appelle donc à continuer à travailler pour améliorer la santé des mères et des enfants pendant la grossesse et l’accouchement», a-t-il conclu.