La nouvelle année judiciaire 2024-2025 a été officiellement ouverte, jeudi 28 novembre, au siège de la Cour de Constantine, situé sur la route de la cité Zouaghi.
Lors de cette cérémonie, le président de la Cour de justice a présenté un bilan détaillé des activités judiciaires de l’année écoulée, couvrant la période du 15 septembre 2023 au 15 septembre 2024. Ce rapport englobait les activités des tribunaux de Constantine, El Khroub, Zighoud Youcef, ainsi que la section de tribunal d’Aïn Abid. Au cours de cette période, 30 318 affaires pénales ont été résolues sur un total de 36 942 affaires enregistrées, tandis que dans le domaine civil, 16 844 affaires ont été tranchées sur 18 710 programmées.
Par ailleurs, 106 328 certificats de nationalité et 22 648 casiers judiciaires de type 3 ont été délivrés, témoignant de l’ampleur du travail accompli par les juridictions de la wilaya. En ce qui concerne la Cour de Constantine, 1 182 affaires pénales ont été jugées sur 11 013 affaires inscrites, tandis que 2 994 affaires civiles ont été résolues parmi les 3 247 enregistrées. La chambre d’accusation a, quant à elle, examiné 1 222 dossiers, en parallèle du traitement de 348 affaires criminelles. Lors de son discours, le président de la Cour a souligné l’importance de l’ouverture de l’année judiciaire, la qualifiant non seulement d’événement protocolaire, mais également de moment stratégique pour évaluer et rectifier les insuffisances constatées dans les travaux judiciaires de l’année précédente.
Cette analyse permet d’identifier les failles du système et de mettre en place des mesures correctives en vue d’améliorer les performances. Les objectifs annoncés pour l’année judiciaire 2024-2025 incluent notamment : «La moralisation de la vie judiciaire. L’amélioration des performances judiciaires. La qualité des services rendus, pour répondre de manière optimale aux attentes des justiciables et des citoyens sollicitant ces services.»
En outre, une attention particulière sera accordée à la lutte résolue contre les infractions graves, telles que les crimes menaçant la vie, la sécurité et la santé publique, dans le but de protéger la société et de renforcer le sentiment de justice parmi les citoyens. Pour clore son intervention, le président a insisté sur la nécessité de consigner cette cérémonie dans un procès-verbal, afin qu’il puisse servir de référence dans les étapes à venir.