Coup d’envoi des journées poétiques à Oran : Un grand hommage rendu au défunt Hadj Miliani

19/03/2023 mis à jour: 12:11
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Après la réussite de la première édition, qui a eu lieu en décembre 2021, «le collectif des journées littéraires d’Oran» (composé d’universitaires et de militantes et militants qui activent pour la promotion de la culture à Oran et ce en hommage à feu Hadj Milliani) revient en ce mois de mars en jetant son dévolu sur la poésie.

En effet, depuis hier samedi et jusqu’au 21 mars, Oran vivra au rythme de la déclamation de vers libres, des distiques, des quintiles et des alexandrins, avec en prime plusieurs conférences, de la musique et même des balades urbaines. Pour la journée d’hier, l’inauguration s’est faite à la bibliothèque municipale de Sidi El Houari (boulevard Stalingrad, où Hadj Meliani est natif), et le public, venu en nombre, a eu droit à trois conférences portant sur le Melhoun, animées tour à tour par Ahmed-Amine Delai, HouariaBensetti et Benamar Brahmi.

Plusieurs personnes ont par la suite déclamé leurs vers, notamment les écrivains Akila Kadaoui, Hafida Bessaoud, Tawfiq Belfadel, Ahmed Saïfi Benziane et Mounia Malek. Même topo l’après-midi où une balade urbaine a eu lieu, supervisée par les membres de l’association Bel Horizon et ponctuée par la déclamation de poèmes d’artistes tels que Abdelhamid Bechekat, Nadya Benamar, Nadir Siramdane, Abderrahim Addoun, Douadi Boussella, Samir Zemouri. Samia ManelBezzeghoud et Nadir Sandouk, deux musiciens, devaient aussi être de la partie.

Ces journées poétiques se poursuivront jusqu’à mardi prochain, avec au programme plusieurs conférences à la bibliothèque de Sidi El Houari, au Crasc, à l’université Belgaïd, aux Institut Cervantès et français ou encore au théâtre régional d’Oran.

Demain lundi, il sera notamment question de deux conférence revenant sur l’apport de Hadj Miliani à la culture algérienne au niveau du Crasc, animées par Bouziane Benachour la méditerranée, une scène en partage et Leila Moussadek Hadj Miliani et la chanson algérienne : entre le raï et le rap.

En parallèle, une exposition sur les poèmes des deux poétesses Amina Mekahli et Oum Sihem, disparues ces derniers temps, aura lieu à l’Institut Français d’Oran. Enfin, la clôture de ces journées se fera au théâtre d’Oran où il sera question, là encore, de conférences-débats et de déclamation de poèmes.         

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