L’Agence spatiale algérienne (ASAL) et le Bureau spatial slovène ont tenu, hier à Alger, une rencontre destinée à préparer les conditions optimales d’une coopération approfondie dans le domaine des technologies et des applications spatiales.
Cet échange s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la suite de l’audience qu’il avait accordée au Premier ministre slovène, Robert Golob, en mai 2024. Présidée par le directeur général de l’ASAL, Azzedine Oussedik, et la directrice du Bureau spatial slovène, Tanja Permozer, la réunion s’est déroulée en présence de l’ambassadrice de Slovénie en Algérie, Urska Kramberger Mendek.
M. Oussedik a souligné que cette coopération repose sur l’exploitation des technologies spatiales et de l’intelligence artificielle pour une meilleure connaissance des ressources naturelles nationales, notamment les eaux souterraines, les ressources agricoles stratégiques et les minerais. Il a également mis en avant l’importance de ces outils pour renforcer les capacités de prévention et de gestion des catastrophes naturelles.
L’ambassadrice slovène a salué l’excellence des relations bilatérales entre les deux pays et a rappelé que la Slovénie est devenue, en janvier dernier, membre à part entière de l’Agence spatiale européenne.
Elle a exprimé la volonté des deux pays d’approfondir davantage leur coopération dans divers domaines, avec un intérêt particulier pour le secteur spatial, en vue de mutualiser les compétences et de favoriser l’échange d’expertises. Dans ce cadre, des ateliers thématiques réunissant des experts et des spécialistes des deux parties sont prévus tout au long de la visite de la délégation slovène en Algérie, du 11 au 13 février.
Ces ateliers seront consacrés aux technologies spatiales et porteront notamment sur la conception et le développement des systèmes spatiaux, avec un accent particulier sur les avancées dans les domaines de l’optique et des télécommunications. Ils permettront aux participants d’examiner les possibilités de collaboration technique et scientifique, ouvrant ainsi la voie à des projets conjoints dans le domaine spatial.