Une convention d’adhésion au système public de valorisation des déchets d’emballage, Eco-Jem, a été signée entre l’Agence nationale des déchets (AND) et le groupe Faderco, spécialisé dans la fabrication de produits d’hygiène. Avec cette signature, le groupe privé devient le premier à s’engager dans ce dispositif.
La cérémonie de signature a eu lieu, jeudi à Alger, au Jardin d’essai où les représentants des deux parties ont rappelé leur engagement environnemental. Eco Jem est, en effet, un système chargé «d’impliquer les entreprises productives dans le domaine de la gestion, de la récupération et de la valorisation des déchets d’emballage résultant de leurs activités, selon la directrice du développement de l’économie verte au niveau de l’agence, Amal Asma.
Il a vocation d’assurer «la récupération et le recyclage des déchets d’emballage de la manière la plus économiquement efficace et la plus écologique». La responsabilité des générateurs des déchets, notamment des déchets d’emballage, est ainsi clairement définie et
engagée, selon le texte réglementaire encadrant ce dispositif.
Cette loi fait obligation aux opérateurs économiques de prendre les mesures nécessaires pour assurer ou de faire assurer, à leurs frais, l’élimination écologique de leurs déchets. Aux termes de cet accord, le groupe Faderco sera ainsi autorisé à apposer le label «Eco-Jem», lancé et géré par l’agence, sur ses différents produits.
Autrement dit, lorsqu’on aperçoit le logo d’Eco-Jem sur un emballage, cela signifie qu’une contribution financière a été versée à l’organisme national de valorisation des emballages. En contrepartie du paiement de cette contribution financière, les obligations réglementaires des industriels en termes de gestion des déchets d’emballage sont transférées à l’organisme en charge de l’organisation de la filière des déchets d’emballage.
Au final, la principale tâche attribuée à l’organisme chargé du système tel qu’Eco-Jem est d’organiser une mise en œuvre efficace du système national de collecte et de valorisation et qu’elle soit appropriée aux emballages des produits.
Le but essentiel étant que ce dispositif non commercial et à but non lucratif apporte des solutions pratiques et durables dans le domaine de la valorisation des déchets d’emballage et d’évoluer vers une gestion plus efficace et de qualité. Le but est de contribuer à la mise en œuvre de la responsabilité des producteurs en tant qu’entreprises assujetties.