Constantine : Campagne de réparation des fuites d’eau

05/03/2024 mis à jour: 11:22
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La Société de l’eau et de l’assainissement de la wilaya de Constantine (Seaco) a entamé, hier, une vaste campagne de réparation des fuites d’eau dans le secteur de Bardo au centre-ville et à Sidi Mabrouk. 

Cette opération, pour laquelle des moyens importants ont été mobilisés, est la première du genre dans les annales de la Seaco depuis celle lancée au début des années 2000 durant le partenariat signé avec les Français de la Société des eaux de Marseille. (SEM). 

Pour les habitants, mieux vaut tard que jamais, mais la plupart d’entre eux estiment que cette opération devait être lancée, il y a bien longtemps, surtout que le nombre des fuites recensées ces dernières années est tellement important qu’il demeure impossible de les réparer durant une campagne. 

La situation s’est dégradée encore plus après la mise à l’arrêt du numéro vert 3025 permettant aux citoyens de signaler les fuites d’eau. Aujourd’hui, de nombreuses fuites peuvent rester durant des jours avant qu’elles ne soient signalées et réparées. Ce qui signifie que des quantités importantes d’eau se perdent chaque jour dans la nature, au moment où l’Etat insiste beaucoup sur la rationalisation de la consommation à une époque marquée par une longue sécheresse et une réduction du niveau des ressources. 

Notons que la campagne de réparation des fuites d’eau a ciblé, dans un premier temps, des points à proximité de l’université de Constantine, la cité Kouhil Lakhdar, mais aussi dans les cités Frères Abbes, Daksi, Frères Lezar, Benouaret, El Gammas, le 4e Km, Sissaoui, les fonctionnaires et dans le quartier de Smiha en contrebas de l’avenue Kitouni Abdelmalek, selon les informations fournies par le site officiel de la wilaya. Si cette opération est louable, des citoyens n’ont pas manqué de noter que son seul point noir est la non-remise en état des lieux par les services de la Seaco après la fin des interventions. Ce qui fera dégrader la chaussée, surtout après les chutes de pluie. 

Un exemple concret se trouve à la rue Sahraoui Abderrahmene, devant l’entrée du jardin public Guessoum Ramdane, en contrebas du boulevard Beluozdad, où une fuite importante située juste sous la chaussée a été réparée par les services de la Seaco, avant le remblaiement de la fosse, sans procéder à la pose du bitume. Cela fait plusieurs jours est la situation est inchangée. Après les dernières chutes de pluie, la route s’est affaissée.                             

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