Une conférence nationale sur l’intelligence artificielle (IA) sera organisée au Centre international des conférences Abdellatif Rahal, à Alger, le 7 décembre, afin d’établir une nouvelle feuille de route, dont l’objectif principal consiste à rendre notre pays leader du continent africain dans le domaine.
Pour la réussite de l’événement, les responsables ont fait appel aux scientifiques et chercheurs algériens dans l’IA, y compris ceux établis à l’étranger, qui ont répondu favorablement à l’invitation. Le résultat des travaux de cette conférence nationale devra impérativement permettre l’élaboration d’une stratégie nationale globale.
Les discussions entre les membres du gouvernement et les chercheurs en IA permettront de tirer profit de la puissance de transformation de l’IA dans tous les secteurs d’activité, ce qui explique la participation des membres du gouvernement, en l’occurrence le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, et le ministre de la Poste et des Télécommunications.
Selon de sources sûres, le programme des interventions suivies des débats s’articulera sur des thèmes importants, tels que la stratégie algérienne en matière de l’IA, les recherches et l’innovation, la réglementation et les politiques, l’infrastructure et l’ensemble des données, les écosystèmes et l’investissement, les compétences et enfin les secteurs prioritaires.
Le professeur Merouane Debbah, président du Conseil de l’IA en Algérie, se chargera de clôturer cette journée, en recueillant toutes les résolutions issues des interventions des conférenciers et des discussions. Les chercheurs algériens sont convaincus que l’Algérie est un pays pourvu des potentialités pour devenir le chef de file de l’IA en Afrique, en raison de l’engagement du gouvernement à s’investir totalement dans cette technologie.
«La stratégie nationale de l’IA devra tenir compte uniquement des besoins de l’Algérie. Il faut créer un environnement pour la mettre en place et entamer sa concrétisation, dans l’intérêt économique, environnemental et social de notre pays», explique un chercheur algérien qui vit à la Silicon Valley (Etats-Unis), désigné modérateur sur l’une des conférences programmées. Les portes de la conférence sont ouvertes au public, et l’inscription est gratuite.