Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a annoncé, lors des débats de la septième session de formation sur la communication institutionnelle, qui ont eu lieu jeudi à l'Université d'Oran, que parmi les l’objectifs de la stratégie de formation initiée par le ministère est de formuler des recommandations dans un mémorandum qui sera destiné à tous les responsables ministériels et walis, afin de les mettre en œuvre sur le terrain.
Il a souligné que cette initiative vise à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les journalistes dans l'exercice de leur mission, en particulier en ce qui concerne le manque d'informations au niveau des cellules de communication. De plus, il a ajouté qu'une communication directe devrait être établie entre ces services et le ministère afin de réglementer la profession et de renforcer la discipline, notamment après l'établissement de listes nominatives des journalistes et des correspondants dans toutes les wilayas du pays. «Même les responsables de communication des ministères feront l'objet de formations supplémentaires pour améliorer leurs compétences», a relaté M. Bouslimani.
Le ministre a réitéré également «l'engagement de l'Etat à promouvoir la presse en mettant l'accent sur l'éthique et les normes professionnelles» et a souligné, en outre, l'importance de la presse institutionnelle et de proximité en raison de leur efficacité perçue en tant que mécanismes influents dans le soutien au développement global, la valorisation des réalisations et la fourniture d'informations correctes aux citoyens, renforçant ainsi leur relation avec l'administration, notamment au niveau local.
Devant un auditoire composé de correspondants de la presse écrite, notamment publique, des radios locales, de la télévision et des employés des cellules de communication des wilayas d’Oran, Mascara, Mostaganem, Relizane, Tiaret et Chlef, M. Bouslimani a affirmé que «les sessions de formation consacrent l'un des axes de la politique de l'État visant à promouvoir et développer les performances de la famille journalistique, dont la presse électronique et de proximité. Une approche qui garantit les différentes conditions et autres éléments de réussite du processus».
Et d’ajouter : «Cette politique, que le secteur de la communication s'efforce de concrétiser en coordination et en consultation avec les différents partenaires et acteurs, fait de la formation, dans les différentes spécialités de l’information et de la communication, un élément essentiel pour atteindre le professionnalisme et la compétitivité, en particulier dans le contexte de la numérisation et des cyberguerres.»
Ce processus de formation s'inscrit, selon le ministre, dans un programme global et intégré pour le secteur de la presse et de la communication, qui repose sur le développement du cadre juridique et la modernisation des méthodes de travail afin de renforcer l'institution médiatique. Cela permet à la presse algérienne de continuer à honorer son devoir professionnel et de faire face aux médias étrangers grâce à des compétences nationales dans différents domaines.
M. Bouslimani a également relaté que la politique du président Tebboune dans le développement de la presse a été saluée par des experts des médias, y compris à l'étranger, tels que l'Union africaine de radiodiffusion et de télévision. «Lors de sa quatrième session le 10 mai à Abuja, au Nigeria, cette organisation a honoré le président Tebboune pour sa contribution au soutien et à l'avancement des médias nationaux et africains», a-t-il dit.