Plusieurs projets ont été réalisés au niveau des domaines agricoles, mais beaucoup reste à faire.
AHeuraoua, plusieurs projets ont été terminés et d’autres arrivent à leur terme dans plusieurs domaines agricoles «haouchs» et zones d’ombre de la commune.
Ces localités ont été longtemps marginalisées par les autorités locales. On citera, à titre d’exemple, haouch Britem. Ce dernier vient d’avoir un projet d’assainissement avec un taux d’avancement de 100%, au grand bonheur de ses occupants.
Par ailleurs, ce haouch vient également d’être doté d’un réseau de raccordement à l’eau potable dont il était dépourvu depuis des décennies. Les ont été totalement achevés et le réseau est entré en service il y a déjà quelques mois.
Toujours au niveau des haouchs à travers la commune, le haouch Bahri vient de se voir raccordé au réseau de gaz naturel. Une avancée majeure qui arrive tardivement, surtout lorsqu’il s’agit de l’alimentation en continu au gaz de ville.
Néanmoins, les habitants de cette zone oubliée n’auront bientôt plus besoin d’aller chercher des bouteilles de gaz butane. Les travaux ont été également réceptionnés et le réseau est entré en exploitation.
Aussi, les travaux de raccordement au réseau d’assainissement de la ferme Boudahr 4 ont été complètement achevé et le réseau d’assainissement est actuellement opérationnel. Cette ferme a été par ailleurs raccordée au réseau de gaz de ville au grand bonheur de ses habitants.
Les travaux n’ont pas duré très longtemps. Ils ont été réalisés en un temps réduit. Egalement, la ferme Boudahr 2 vient d’être raccordée au réseau du gaz de ville.
Un véritable progrès pour la région. A quelques encablures de là et toujours au niveau des zones d’ombre, la ferme du nom de Santouhi a été raccordée au réseau de gaz de ville, situation qui a encore une fois tardé à se régulariser.
Dans le volet éducatif, et pour pallier le problème de transport des jeunes enfants scolarisés loin de leur lieu de résidence, la commune de Heuraoua vient d’acquérir un nombre important de bus consacrés uniquement au transport scolaire. Cette flotte est entrée en service à partir de la rentrée scolaire pour les classes du primaire.
Cependant, les habitants de ces régions enclavées demandent depuis des années leur relogement dans de nouvelles habitations. Lors d’une sortie de l’ancien wali d’Alger, les habitants l’avaient interpellé sur la situation de précarité ainsi que le manque de considération qu’ils subissent de la part des élus locaux. A ce jour, et après deux walis, la situation n’a pas été réglée pour de nombreuses familles sur l’ensemble du territoire de la C.A. de Rouiba.
Pis encore, les habitants de ces régions dénoncent le fait que la politique se tourne aujourd’hui sur l’aménagement et la liaison des zones d’ombre à la commune ainsi qu’au reste de la capitale alors que ces derniers se sont inscrits sur les listes des demandeurs de logements sociaux.
«Jusqu’à quand allons-nous être utilisés à des fins politiques où le P/APC et les autres élus de la commune ainsi qu’au niveau de la daïra cherchent à nous utiliser pour redorer leur blason ? Il est de leur obligation d’écouter le citoyen le plus modeste et de répondre à ses exigences. N’est-ce pas là la nouvelle Algérie», dénonce un citoyen appuyé par un second résidant au niveau de haouch Draa El Kendoul qui dénonce l’absence totale des autorités compétentes et également le manque de considération.
«Aucun élu n’est jamais venu vers nous. Nous n’avons ni eau potable, ni assainissement, ni éclairage public et aucun raccordement au gaz de ville», affirme-t-il.