La commune de Constantine est en train de préparer un dossier pour la création de nouvelles délégations de secteur. Telle est l’affirmation du maire de Constantine Charaf Bensari, lors de la récente session extraordinaire de l’APC tenue à l’Hôtel de ville.
Dans un premier temps, la commune a proposé trois nouvelles délégations, suite aux doléances des citoyens. Mais où exactement ? La première délégation de secteur concerne la cité Benchergui, ayant connu une extension impressionnante. Un quartier très populeux. «C’est une priorité. La situation sur place s’impose, surtout que nous avons déjà un siège de délégation achevé.
Par ailleurs, les habitants de la cité Khaznadar (DNC) et ses environs ont également réclamé une délégation de secteur. Ils se trouvent contraints de se déplacer jusqu’à Zouaghi ou le centre-ville de Constantine pour retirer leurs documents de l’état civil. C’est pareil pour la cité Erridadh, plus connue par la cité Benchicou. Les riverains préfèrent se déplacer à l’état civil de Sidi Mabrouk que celui d’El Gammas. Cette situation se pose dans plusieurs endroits de la ville, à l’instar de la partie inférieure de Sissaoui aussi. Nous avons proposé la création d’un minimum de trois secteurs délégués. S’il y aura plus, on sera content», a-t-il expliqué.
Ces nouvelles délégations permettront une opération de recrutement, dont des élus n’occupant aucun poste. S’agit-il aussi d’une occasion pour satisfaire certains opposants et apaiser les esprits ? «Ce n’était pas ça le but, mais pourquoi pas joindre l’utile à l’agréable. Ils sont les bienvenus», a-t-il répondu. Mais la question qui se pose est la suivante : comment crée-t-on de nouvelles délégations de secteur, surtout pour certaines cités qui ne souffrent pas de la même topographie de Benchergui, et augmenter le nombre des charges, dont le matériel, les factures d’énergie, la maintenance, le paiement des employés et autres.
Car, il faut rappeler que la masse salariale de la commune consomme déjà plus que la moitié de son budget et n’est couverte qu’avec les aides de l’État, qui s’oriente vers la numérisation.