Hier, les Verts ont livré une pâle copie. Surtout en début de match qui ressemblait à tout sauf à un match officiel, qui plus est, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. La victoire (3-1) ne doit pas masquer ce qui n’a pas fonctionné normalement.
Pas de rythme, trop de dilettantisme et d’attentisme, pas d’accélération, trop d’approximations dans les passes, verticalisation du jeu vers l’avant bien timide. Au point où l’adversaire s’est plus projeté vers l’avant. Les effets du Ramadhan, l’horaire du match sont des raisons recevables.
Sans plus, parce que l’équipe s’est drapée de l’habit de (super) favori du groupe, dont elle peut prendre la tête mardi à l’occasion du rendez-vous contre le Mozambique et une avance sécurisante (3 points) sur l’adversaire du jour qui partage le fauteuil de leader, avec 12 points, à l’issue de la 5e journée. En seconde mi-temps, le capitaine Riyad Mahrez et ses coéquipiers sont revenus sur le terrain avec l’intention de plier le match.
L’ouverture du score signée Amine Gouiri, juste avant la pause, sur une ouverture de Mahrez sur Boudaoui qui a placé le ballon sur la tête de l’avant-centre des Verts et de l’Olympique de Marseille. La seconde période, il y eu une légère amélioration (sans plus dans le jeu) ponctuée par un but de Amoura sur une passe de Benzia (51’).
A 2-0, les Verts ont fait le plus difficile. A la 68e minute de jeu, Vladimir Petkovic a procédé à 3 changements, Mahrez, Gouiri et Zorgane remplacés par Berrahma, Belaili et Chaibi. Le Botswana a réduit le score une poignée de secondes plus tard ( 70’), mais Amoura a douché ses espoirs une minute plus tard, sur une passe de Youcef Belaili.
Les effets du jeûne sur l’organisme, la pelouse bosselée, l’engagement à la limite de la correction de l’adversaire ont influé sur la prestation des camarades de Aissa Mandi. Un match plus difficile attend l’équipe nationale Mardi 25 mars au stade Hocine Ait Ahmed face au Mozambique coleader du groupe avec les Verts.
Un match à gagner pour confirmer la suprématie qui se vérifie match après match. Ce serait bien d’allier la manière et le résultat. Ils sont indissociables pour la sélection dont personne ne connaît les limites.