On n’entend plus parler de l’adoption des nouveaux statuts de la Fédération algérienne de football (FAF). Les apôtres de cette revendication semblent l’avoir mise en sourdine. L’agitation qu’ils ont pratiquée pendant des années est à présent un lointain souvenir. Le bluff qui l’a soutendue s’est dégonflé comme un ballon de baudruche.
Aujourd’hui, il ne reste plus rien de la tentative d’intimidation orchestrée par des esprits indigents spécialistes en manipulation. La FAF n’a été à aucun moment sous la menace de suspension ou de menace de la FIFA. Des voix au service de leurs maîtres ont pris à témoin l’opinion publique et juré la main sur le coeur que la FAF sera suspendue, l’Equipe nationale exclue des compétitions continentales et internationales, si d’aventure la FAF n’adoptait pas les nouveaux statuts inspirés de ceux de la FIFA. Le forcing exercé par des cerles connus pour leur proximité avec les fossoyeurs du football a été vain.
En réalité, l’objectif visé était de maintenir le football algérien dans le marasme. Pour cela, quoi de mieux que le statu quo, la sauvegarde du système et son corollaire, le maintien des hommes en place.
Heureusement que la FAF n’a pas cédé aux chants des sirènes qui cherchaient coûte que coûte à mettre en boîte le football et ses acteurs. La publication des échanges épistolaires FAF-FIFA entre 2021- 2022 édifiera sur les (mauvaises) intentions des chantres de l’adoption immédiate des nouveaux statuts concoctés avec la complicité et la bénédiction de Veron, actuel secrétaire général de la CAF et ex-patron d’un département à la FIFA.
La FAF serait bien inspirée de rendre publiques les recommandrations de la FIFA en la matière, suivies de l’adoption des nouveaux statuts. Ceux qui ont été préparés en catimini avaient un seul objectif : fermer le jeu et confisquer le «pouvoir» à jamais.
Des passages et propositions contenus dans le document préparé conjointement par la FAF et la FIFA seront prochainement publiés pour démontrer que la poussée de fièvre qui a accompagné la demande de validation des nouveaux statuts de la FAF n’était pas innocente. Cela ressemble à s’y méprendre au cheval de Troie.