Le feuilleton de la mise en conformité des statuts de la fédération algérienne de football (FAF) avec ceux de la FIFA réapparaît à la surface comme un serpent de mer à la faveur de la «sale guerre» qu’ont décidé de mener contre le football algérien ses véritables ennemis enfouis dans son corps et ses démembrements.
Ils sont encore là et continuent d’agiter les menaces contre l’instance faîtière à travers leurs déclarations et sorties médiatiques. Comme cela s’est passé récemment.
C’est eux les véritables ennemis du football algérien. N’est- ce pas eux qui ont agité le spectre des sanctions et suspension de la fédération, par la FIFA, si d’aventure elle ne procède pas rapidement à la mise en conformité qu’ils ont imaginée comme une épée de Damoclès au-dessus de sa tête ?
Des mois et des années sont passés et la FIFA n’a pas bougé le petit doigt. Si elle ne l’a pas fait, depuis le temps, c’est qu’il n’y avait aucune raison pour prononcer la moindre sanction. Les tartuffes dont l’agitation était le sport favori sont toujours là.
A Dély Ibrahim et surtout Sidi Moussa où ils se sont recyclés à la faveur des changements intervenus à la tête de la fédération.
Ils ont employé toutes les méthodes, les plus viles, pour instaurer la peur, intimider les responsables à tous les niveaux de responsabilités et prenant à témoin l’opinion et lui faire accroire qu’il y a péril en la demeure avec pour conséquence l’exclusion de l’équipe nationale de toutes compétitions qui entraînerait la démission du sélectionneur national Djamel Belmadi.
C’est les mêmes bipèdes qui ont chauffé à blanc l’opinion sur le fumeux dossier lourd déposé à la FIFA contre l’arbitre Gassama, avec en prime la garantie et la promesse que les Verts participeront à la coupe du monde de la FIFA Qatar 2022.
Les menteurs ont résisté à toutes les tempêtes et continuent de faire du mal au football algérien en distillant leur poison. Ils sont arrivés dans les bagages de leurs maîtres et ils ont survécu à leur départ.
C’est des affidés qui exécutent la feuille de route qui leur a été remise. Ils ont fait chasser Charaf Eddine Amara (président) de la fédération. Ils ont fait main basse sur le centre technique national(CTN) d’où ils régentent le football algérien.
Aujourd’hui, il revient au président de la FAF, Djahid Zefizef, de récupérer tout son pouvoir et ses prérogatives. Pour démasquer tous les voyous du football qui empestent l’atmosphère il ferait mieux de clore le feuilleton des statuts de la fédération en les faisant adopter par l’assemblée générale et adopter par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Ainsi, il barrerait définitivement la route aux aventuriers de tous poils qui ont infesté le football. Le fera-t-il ?