La Fédération algérienne de football (FAF) et l’USM Alger ont obtenu gain de cause dans l’affaire des maillots de la Renaissance de Berkane (Maroc).
Au printemps 2023, les deux parties algériennes ont dénoncé le message politique porté sur le maillot de l’équipe marocaine la veille de la demi-finale aller de la Coupe de la CAF (USMA-Renaissance de Berkane) pour le motif indiqué.
La FAF et l’USMA avaient alerté la Confédération africaine de football (CAF) sur la gravité de la transgression des règlements de la CAF et de la FIFA. Les demi-finales en aller et retour n’ont pas eu lieu et s’en est suivie une bataille juridique entre la FAF, l’USMA, d’un côté, et de l’autre la Fédération marocaine, le club de Berkane et la CAF.
Au terme deux ans de bataille menée de part et d’autre par des juristes et spécialistes du droit du sport, le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne a publié, hier, un communiqué à l’attention des médias faisant savoir qu’il a invalidité toutes les décisions prononcée sur le sujet par la CAF, réitéré l’illégalité pour le club marocain de porter un maillot avec la carte géographique du Maroc incluant le territoire de la République sahraouie, carte non reconnue par l’ ONU, et enfin s’est appuyée sur des articles du règlement de la CAF qui interdit tout message à caractère politique sur l’équipement sportif.
Le communiqué du TAS précise que les décisions publiées n’ont aucun effet sur le résultat sportif. Décidément, le Maroc et la CAF filent du mauvais coton. Après Adel Amrouche, c’est au tour de la FAF et de l’USMA de remporter une grande victoire morale sur leurs adversaires dans les deux affaires. Le droit a prévalu.