La clôture des journées du court métrage de Calama, événement culturel organisé par l’association Sânii El Besma (Faiseurs du sourire) pour la promotion des arts de la jeunesse et de l’enfance de Guelma, sous le patronage du wali de Guelma, avec le soutien du ministère de la Culture et des Arts, a eu lieu vendredi en fin d’après-midi, au cinéma El Intissar (Le Triomphe) de la ville de Guelma.
A l’issue des 15 projections soumises à l’appréciation du jury et du public, le premier grand prix est revenu au réalisateur Bourourou Mohamed de la wilaya d’Alger pour son court métrage We all be long.
Le deuxième prix a été attribué à Akram Belouahem de la wilaya de Skikda pour une réalisation intitulée Crime et enfin le troisième grand prix a été décerné à Imed Ghedjati de la wilaya de Guelma pour son court métrage Utopian.
En effet, la salle bleue et la cafétéria du cinéma El Intissar ont connu les après-midis de jeudi et vendredi une affluence relative à l’occasion de ces journées culturelles dédiées au 7e art, avons-nous constaté sur place. «Oui, il n’y a pas eu une grande affluence du public. C’est une première expérience pour cette association mais aussi un tremplin pour une 2e édition. Nous encourageons les jeunes organisateurs mais aussi les réalisateurs qui œuvrent à la promotion de la culture et du court métrage en particulier», ont tenu à souligner de vive voix les hôtes de ces journées.
La particularité de ces journées du court métrage de Calama a été sans conteste les sujets abordés par les réalisateurs. «C’est trop violent ! Les scènes ne sont pas porteuses de joie. Je souhaite vous voir changer de regard sur la société pour lui apporter plus d’optimisme», a déclaré l’artiste Amel Kaisar, venu d’Alger, face à l’assistance et en s’adressant aux réalisateurs présents.
Le même avis est partagé par un officiel : «Oui, je vous le concède. L’empreinte de la violence est présente. C’est ce que je vais souligner dans mon intervention lors de la remise des prix», a affirmé également à El Watan le président du jury. Le court métrage intitulé Ouarda, une production d’Oum El Bouaghi réalisé par Adess Oussama, dernière projection avant les délibérations du jury, est significatif à plus d’un titre puisqu’il résume à lui seul un malaise profond, d’autant qu’il met en scène une jeune femme handicapée en fauteuil roulant, battue à mort par un ivrogne (probablement son époux) en présence d’un enfant, lequel est traumatisé à vie. Cependant, le jury lui a octroyé le prix du meilleur montage.
D’autres prix ont été également attribués à l’image de la meilleure production, réalisation, scénario, prise de vue mais aussi ont été récompensés les meilleurs rôles (masculin et féminin) sans omettre la meilleure musique.
Guelma
De notre correspondant Karim Dadci