Ces déclarations d’Antonio Guterres interviennent au moment où Israël a vidé de ses habitants trois camps de réfugiés et interdit leur retour.
Antonio Guterres a exprimé sa profonde préoccupation face à l’escalade de la violence en Cisjordanie et aux appels à l’annexion, lors de son discours devant le Conseil des droits de l’homme à Genève. Il a dénoncé les actes commis par les colons israéliens et mis en garde contre les conséquences de cette situation, alors qu’Israël a récemment vidé trois camps de réfugiés palestiniens et interdit à leurs habitants d’y retourner.
Dimanche, Israël a annoncé avoir expulsé des dizaines de milliers de Palestiniens de ces camps situés dans le nord de la Cisjordanie occupée. L’opération, baptisée « Mur de Fer », a débuté le 21 janvier et vise des groupes armés palestiniens. Le même jour, l'armée israélienne a déployé des chars à Jénine, une première en Cisjordanie depuis la fin de la deuxième intifada en 2005.
Depuis le début de la guerre à Ghaza, déclenchée après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, la violence en Cisjordanie s’est intensifiée. Antonio Guterres a insisté sur la nécessité de préserver le cessez-le-feu fragile en place depuis le 19 janvier à Ghaza et a exhorté à éviter toute reprise des hostilités. Il a plaidé pour un cessez-le-feu permanent, la libération des otages restants et des avancées concrètes vers une solution à deux États, mettant fin à l’occupation et permettant la création d’un État palestinien indépendant incluant Ghaza.