Circonscription de Bab El Oued : Criante menace d’incendie dans un ouvrage d’art

26/07/2023 mis à jour: 22:30
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Un danger imminent qui nécessite l’intervention des autorités compétentes - Photo : D. R.

Les riverains ont beau alerter à moult reprises la daira de Bab El Oued, le service hygiène de la mairie de Bologhine ainsi que le sécrétariat de l’APC de Bab el Oued, mais leurs griefs sont restés lettre morte.

L’ouvrage d’art situé à la confluence de la rue Omar-Benaissa et la rue Lakhdar Fechkeur (ex-Dr Larrey, n°s 60, 62 et 64), qui charrie les eaux pluviales depuis les hauteurs de Sidi Bennour jusqu’à la mer, présente en aval, un véritable danger.

Outre son obstruction par les tonnes de gravats et immondices et autres rejets déversés en amont, les problèmes de MTH (Maladies à transmission hydrique) que cela peut générer, lors de la saison d’été notamment, il y a une véritable menace d’un départ d’incendie, brandie comme l’épée de Damocles au-dessus de la tête du proche voisinage en particulier, et les habitants du quartier, en général au niveau des 60, 62 et 64, rue Omar Benaissa.

Les riverains ont beau alerter à moult reprises la daira de Bab el Oued, le service hygiène de la mairie de Bologhine ainsi que le sécrétariat de l’APC de Bab el Oued, mais leurs griefs sont restés lettre morte. «Il y subsiste un réel danger d’incendie dans cet ouvrage d’art, chargé de bouteilles et bidons en plastique, de branches d’arbre et autres gravats en tous genres.

Un véritable fourre-tout aussi de certains gens irresponsables qui jettent n’importe quoi d’où un potentiel départ de feu à n’importe quel moment, comme cela s’est passé il y a quelques années où des langues de flammes avaient mis en émoi les habitants», se souvient un ancien locataire.

Autrefois, nous apprend-il, les services Asrout venaient régulièrement curer et nettoyer l’ouvrage d’art, mais depuis plusieurs années, les services d’hygiène et de l’environnement de la mairie de Bologhine qui brillent par leur laisser-aller, restent amorphes, alors qu’ils sont censés répondre aux préoccupations des administrés.

«Plus, ajoute-t-il, ils n’en ont cure de nos multiples appels en matière de sécurité publique, préférant tourner le dos à ce danger potentiel d’incendie dans ce lit pluvial engorgé de matériaux inflammables.»

Ceux-là mêmes qui, après avoir prix connaissance du danger à travers les requêtes insistantes des citoyens, trouvent un malin plaisir à renvoyer la balle à Asrout ou les services de l’hydraulique.

«Les services concernés de l’APC de Bab El-Oued et de Bologhine font la sourde oreille devant notre interpellation, nous riverains de la rue Omar-Benaissa, sur les odeurs pestilentielles générées par le déversement des eaux usées à ciel ouvert et les risques des MTH, d’une part, et le péril que présente un embrasement comme cela a eu lieu, il y a quelques années, d’autre part», tiennent à rappeler des habitants qui interpellent une énième fois les autorités publiques pour que cet ouvrage d’art, abandonné jusqu’à présent à son triste sort, soit véritablement pris en charge en matière de curage et d’entretien et ne présente plus une menace pour les citoyens contribuables. 

Et passe des pathologies que peut engendrer cet égout à ciel ouvert. 

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