Le Comité international olympique (CIO) aura, aujourd’hui, un nouveau président qui succédera à l’Allemand Thomas Bach (71 ans), qui a présidé aux destinées du mouvement olympique durant les 12 dernières années.
Pour rappel, selon la Charte olympique, le président du CIO est élu pour un mandat de 12 ans saucissonné en deux parties (8 ans et 4 ans). Le bilan de Thomas Bach a été jugé «très positif» par les membres du Comité olympique. Il a réalisé le programme sur la base duquel les membres lui ont donné leurs voix.
Il quitte la scène avec à son actif plusieurs acquis. Son mandat n’a pas été de tout repos. La guerre en Ukraine, le Covid, le sempiternel problème du dopage, la gestion de l’exclusion de la Russie et de Biélorussie des Jeux olympiques de Paris 2024, l’interférence du politique dans le sport, autant de dossiers épineux qu’il a eu à gérer.
Ce 20 mars 2025, il remet le flambeau. Ils sont 7 candidats qui postulent pour sa succession. Il s’agit du prince Feisal Al Hussein (Jordanie), David Lappartient (France), John Eliasch, Juan Antonio Samaranch Jr, Kristy Coventry (Zimbabwe), Lord Sébastian Coe, Morinari Watanabe.
Les 6 hommes et la seule femme candidate, Kristy Coventry, ont présenté leurs programmes respectifs aux membres du CIO, le 30 janvier 2025. La 144e session du CIO, ouverte le 18 mars courant, à Athènes s’achèvera aujourd’hui (20 mars) avec l’élection du nouveau président du CIO pour les 12 années à venir.
Selon beaucoup d’observateurs et spécialistes du mouvement olympique, le Britannique Sébastian Coé semble bien parti pour succéder à Thomas Bach. L’examen de passage des 7 candidats devant les membres du CIO, en janvier dernier, aurait tourné en faveur de l’ancien athlète médaillé et actuel président de la puissante association des athlètes.