L’Association des comités nationaux olympiques africains (ACNOA), prépare un projet pour revitaliser les Jeux africains (JA) et mettre un terme au désintérêt que beaucoup d’athlètes africains affichent vis à vis de ces Jeux, qui ne semblent intéresser personne et encore moins ceux qui s’illustrent dans les grandes manifestations sportives dans le monde.
Des dirigeants sportifs africains sont dans la réflexion, pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouvent les Jeux africains, boycottés par les athlètes les plus en vue qui préfèrent faire l’impasse sur ce rendez-vous tombé en décrépitude auquel ils préfèrent les compétitions lucratives sur le Vieux Continent. Les États africains qui ont consenti beaucoup d’argent pour accueillir la compétition (construction et rénovation de stades, accueil, hébergement et restauration des délégations) se mordent les doigts à la fin.
Engouement zéro, records zéro, désintéressement des spectateurs... c’est-à-dire fiasco sur toute la ligne, comme dernièrement au Ghana. A terme, c’est les Jeux sportifs africains qui sont menacés de disparition. Des dirigeants africains ont pris des initiatives pour sauver ce qui peut l’être. Ils se sont ouverts au président du CIO, Thomas Bach, en fin de mandat, qui leur a demandé de formaliser leurs propositions.
Ils vont profiter de son long séjour en Afrique, entamé jeudi, pour sensibiliser les fédérations olympiques africaines à l’effet de faire des Jeux africains une étape indispensable dans le processus de qualification aux Jeux olympiques d’été. Yaoundé au Cameroun et Dakar au Sénégal seront d’importantes stations pour affiner le débat sur le projet. Dossier à suivre.